Opinion

Le comité départemental de Femmes Solidaires pour la libération des filles au Nigeria

#BringBackOurGirls !

Femmes solidaires appelle au rassemblement ce 13 mai à 18h00 au Trocadéro et aux autres rassemblements en province.
Dans la nuit du 13 au 14 avril 2014, plus de 200 jeunes filles étaient enlevées dans leur lycée de Chibok au Nord Est du Nigeria. Le 5 mai, Aboubakar Shekau, leader du groupe islamiste armé Boko Haram, a revendiqué cet acte et a annoncé que ces jeunes filles seraient mariées de force ou vendues comme esclaves...
Les femmes nigérianes et les familles des jeunes élèves se sont mobilisées pour pousser le gouvernement de leur pays et les autres pays à agir. La solidarité s’est étendue dans le monde et plusieurs Etats ont proposé leur aide aux autorités nigérianes pour retrouver les jeunes filles. Pendant ce temps, Boko Haram continue à faire régner la terreur. Il faut donc que la mobilisation ne faiblisse pas !

Nous manifestons :
Pour exiger la libération immédiate des jeunes filles enlevées : la France et tous les Etats doivent accélérer et amplifier l’action pour retrouver ces jeunes filles et mettre fin aux exactions du groupe Boko Haram
Pour dire que l’esclavage est un crime contre l’humanité : le 10 mai la France a commémoré son abolition, mais ce combat n’est pas achevé ! La justice et les institutions internationales doivent se mobiliser pour retrouver, juger et condamner les auteurs de tels crimes. L’esclavage sexuel et le viol des filles et des femmes comme arme de guerre ou de terrorisme ne doivent pas rester impunis !
Et pour que partout, les droits des femmes et des filles, le droit universel à l'éducation, les droits humains fondamentaux, soient promus et garantis, afin qu’aucune religion, aucune idéologie politique, ne puisse imposer sa loi contre la liberté, le corps et la vie des femmes. La France doit mettre au cœur de ses politiques de coopération et d’aide au développement l’égalité entre les femmes et les hommes, le droit à l’éducation pour toutes et tous. L’éradication de la violence contre les femmes doit figurer parmi les cibles des objectifs du Millénaire définis par l’ONU.

Premiers signataires :
Adéquations, ANEF, Assemblée des Femmes de Paris Ile-de-France, Association franco-africaine des femmes parisiennes, CFCV, Chiennes de garde, CLEF, Collectif Contre le Terrorisme, Collectif lesbiennes-feministes- ba-ham (CLFBH), Ef-FRONT-e-é-s, Espoirs et combats de Femmes, Fédération nationale GAMS, FEMENs, Féminisme et Géopolitique, Féministes en Mouvements, Femmes Migrantes debout, Femmes pour le dire, femmes pour agir, Femmes Solidaires, FIT, FNSF, Forum Femmes Méditerranée, IFCDU-WICUR, Jeunes Ecologistes, l'Escale, Libres MarianneS, Ligue des Droits de l'Homme, Ligue du Droit International des Femmes, LMDE, MJS, Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme, Osez le féminisme !, Planning Familial, Rajfire, regards de femmes, Réseau Féministe « Ruptures », SOS Sexisme, une femme, un toit, UNEF, UNL.