Chalon sur Saône

Le lycée Hilaire de Chardonnet a fait la fête à la salle Marcel Sembat

Le lycée Hilaire de Chardonnet a fait la fête à la salle Marcel Sembat

Denise Bousquet saluait le travail des élèves du club solidarité, ce qu’ils ont réalisé pendant toute l’année. Ce professeur de sciences économiques, aujourd’hui à la retraite, a initié ce club il y a 14 ans, un club à la vie longue et solide car chaque année ils sont près de 50 élèves à s’inscrire à ce cours sur la solidarité internationale. Le proviseur, dans son mot d’accueil, rappelait que c’est le seul cours semblable qui soit donné en France, le seul lycée qui offre la possibilité aux élèves de s’initier au monde et à l’action solidaire.

Les élèves du club solidarité ont été soutenus par le Conseil régional de Bourgogne, le Ministère des Affaires étrangères et Grand Chalon pour mener à bien le projet du jardin des femmes. Il s’agissait d’aménager un terrain d’un hectare qui sera transformé en maraîchage pour permettre aux femmes d’avoir des revenus et de nourrir leur famille.

La soirée des élèves se déroulait en plusieurs temps. Il y a eu des chansons engagées, des marionnettes, de la musique, du rap, des sketches, des tours de magie… et un défilé de mode sur un tempo ultrarapide et dansant. Les filles bien applaudies portaient des vêtements noués ou cousus avec la complicité des bénévoles d’Emmaüs qui ont fourni les matériaux, certains bien confectionnés leur allaient comme un gant.

Ce club solidaire était parti d’une envie des élèves. Les professeurs offrent le cadre qui leur permet de réaliser leurs actions de solidarité internationale. Ils aident notamment aux Philippines, au Burkina Faso… mais aussi ici à Chalon, par des actions ponctuelles, concrètes, réalistes. Les élèves se considèrent comme citoyens du monde. Pour eux, il n’y a pas de différence entre être solidaire ici ou là-bas, c’est une question d’attitude. 

Ils ont présenté une vidéo-reportage de leur séjour au Burkina Faso. Un grand moment pour eux, où ils ont été rejoints par d'autres jeunes, 15 Maliens, 22 Nigériens, pour aller à Diapaga à l'Est du pays. 

Mais ce samedi soir c’est attitude fête, on se défoule avant les examens, place à l’expression de soi ! Cela aussi fait partie de l’apprentissage : faire valoir les qualités de chacun.


S.B.