Saône et Loire

Esca et maladies du bois - Piqûre de rappel en Préfecture de Saône et Loire

Esca et maladies du bois - Piqûre de rappel en Préfecture de Saône et Loire

Ce mercredi, une quarantaine de viticulteurs s’est rendue à la préfecture de Saône-et-Loire au sujet de l’Esca. Une piqûre de rappel, la dernière avant mise en demeure, alors que quelques ceps morts étaient déposés symboliquement au centre de la pièce…

Le 18 juin, à l’appel de l’Union viticole de Saône-et-Loire, de la FDSEA et des JA, une quarantaine de viticulteurs de tout le département a tenu à, une nouvelle fois, alerter Fabien Sudry, préfet de Saône-et-Loire, et Christian Dussarrat, DDT, quant aux ravages causés par l’Esca sur le vignoble. Pour marquer le coup, la délégation avait symboliquement installé un tas de ceps morts au centre de la salle de réunion de la préfecture.

Cette rencontre visait à "faire une piqûre de rappel" au préfet dans l’optique de la visite de Manuel Valls, premier ministre, en cette fin de semaine sur le département. Une piqûre de rappel alors que rien ne bouge, rien n’a bougé depuis le dernier avertissement lancé par quelques cinq cents viticulteurs en octobre 2012 dans les rues de Mâcon.

Les viticulteurs ont une nouvelle fois dénoncé l’absence de solution à ce fléau et les ravages croissants constatés, dans l’indifférence générale, sur le vignoble et ses lourdes et désastreuses conséquences pour l’économie des territoires concernés.

Sur ces différents points, Fabien Sudry s’est engagé à faire remonter les demandes et les inquiétudes de la profession lors de la venue du Premier ministre. Le préfet s’est ainsi engagé à revenir vers la profession avec des éléments clairs et factuels sur l’état de la recherche en France pour donner des perspectives aux producteurs… Mais force est de constater que le sujet ne parvient pas à être mis au rang des priorités par les pouvoirs publics, eu égard à l’absence de coordination entre les chercheurs, et à la faiblesse des budgets alloués.

A ce stade, une chose est sûre, le message des producteurs a été clair : si rien ne bouge, ils reviendront dans les prochains mois, plus nombreux, et sans doute de manière plus déterminées…

Bref, un "appel du 18 juin" pour la survie du vignoble et celle des exploitations qui y sont liées.

N.D