Quand le Conseil Général emprunte auprès de banques allemandes

"Notre dette est ancienne et diminue rapidement car on arrive à bout de nos emprunts. Une épargne brute située au delà de 50 millions d'euros, un investissement moyen de 80 millions d'euros avec 90 à 95 millions d'inscrits. Toutes les semaines, nous avons des indicateurs très finement suivis" a tenu à préciser Rémi Chaintron. Au détour de sa présentation succincte concernant les finances du Conseil Général, sur lesquelles info-chalon reviendra plus tard, Rémi Chaintron a tenu à préciser le recours à l'emprunt Outre-Rhin. "Les banques allemandes ont été en capacité de nous proposer des taux et des conditions plus avantageuses que leurs homologues françaises".  

Pour André Accary "La crise n'épargne malheureusement pas la Saône et Loire. L'année 2013 n'a pas fait exception. Le département est sur une pente dangereuse. Ces données n'augurent rien de bon. On va vers une équation insolvable. Le gouvernement a trouvé une solution radicale en décisant leurs suppressions ! Aucune recette propre ne se dégage pour le département. Le compte n'y est pas malgré vos promesses et vos espoirs. Vous avez recours à une imposition indirecte sur le département. Le budget départemental n'est qu'un bricolage. Il n'y a plus de lisibilité. Quand à l'endettement de notre département, "la dette Sirugue" est toujours un fardeau pour notre département. La dette est supérieure et pèse de manière lourde sur les contribuables du département. Vous pensez passer sous la barre des 300 millions de dettes mais les marges de manoeuvre vont se réduire. La ligne budgétaire ne peut être acceptée et nous voterons contre". 

"L'effet ciseau n'est pas une découverte" a répondu Evelyne Couillerot, "dans vos propos il n'y a rien de nouveau. Je vous rappelle que c'est le gouvernement que vous souteniez à l'époque qui a supprimé la taxe professionnelle. La nécessité d'une réforme de la fiscalité est plus que jamais nécessaire". 

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Laurent Guillaumé