Givry

L’Ensemble Musique Oblique et Isabelle Druet ont subjugué l’assistance des Musicaves

 L’Ensemble Musique Oblique et Isabelle Druet ont subjugué l’assistance des Musicaves

L’un des rouages essentiels afférents aux Musicaves de Givry, la musique classique, est entré dans sa phase opérationnelle vendredi en l’église de Poncey, pour le plus grand bonheur des mélomanes. Et pour ces retrouvailles attendues, appel avait été fait à l’Ensemble Musique Oblique, une formation comptant des musiciens émérites rompus aux exigences du métier, tant sur les scènes françaises qu’au-delà des frontières, anciens équipiers de quatuors emblématiques, ou bien alors solistes au sein d’orchestres de renom. Frédéric Laroque (1er violon), Martial Gauthier (2ème violon), Daniel Vagner (alto), Christophe Gaugué (alto), Diana Ligeti (violoncelle), Yovan Markovitch (violoncelle), ont été les souffleurs d’émotions, musicalement parlant. Ils n’ont cependant pas été les seuls à partager les coups d’éclat avec le public, renforcés par la mezzo-soprano Isabelle Druet, laquelle aura su faire preuve d’une ardeur de chaque instant pour embarquer tout le monde dans l’exaltante aventure. Au motif de la brillante composition romantique de Berlioz « les Nuits d’été » -six mélodies nées entre 1834 et 1838- accolées à autant de poèmes de Théophile Gauthier (« Villanelle », « Le spectre de la rose », « Sur les lagunes », « Absence », « Au cimetière », « L’île inconnue ») ont dans un premier temps eu droit de cité. Dans un second, c’est le poème lyrique enfanté par Respighi à travers « il Tramonto » qui est tombé majestueusement au champ d’honneur, avec toujours Isabelle Druet aux avant-postes. Tant et si bien que les artistes ont eu une standing ovation bien méritée en guise d’au revoir.

                                                                                          Michel Poiriault