Chalon sur Saône

Bienvenue à Christelle... la petite nouvelle de la Place de l'Hôtel de ville à Chalon

Bienvenue à Christelle... la petite nouvelle de la Place de l'Hôtel de ville à Chalon

Le clin d'oeil du jour d'info-chalon.com.

Christelle Jimenez vient d’ouvrir sa boutique place de l’Hôtel de ville. Tout ici respire la fraîcheur, les couleurs sont lumineuses, les fleurs dans les vases sont telles des bouquets de peintre. C’est arrangé dans une belle harmonie entre les fleurs, avec les murs et les étagères.

Christelle Jimenez circule au milieu de tout cela à l’aise, entourée de sa famille qui l’a aidée à aménager les lieux. Sa mère travaillait chez un horticulteur et sa grand-mère était brodeuse, elle a donc grandi dans les jardins entourée de fleurs sous toutes ses formes. Née à Chalon, elle a eu un premier magasin à St Marcel qu’elle a vendu pour pouvoir s’occuper de sa fille, puis elle a travaillé chez un grossiste en fleurs coupées.

C’est chez lui qu’elle se fournit en fleurs fraîches. Savez-vous que toutes les fleurs vendues dans le monde transitent par la Hollande, la plateforme mondiale de la fleur ? Elles arrivent par avion de tous les pays producteurs et sont vendues aux enchères chaque matin. Tous les fleuristes de Chalon se fournissent chez l’intermédiaire, à Chatenoy-en-Bresse, ou bien se font livrer une fois par semaine. Dans ce cas, on les met en chambre froide. Si on habite tout près, on se déplace soi-même et on les garde fraîches.

C’est un métier physique, très prenant, mais vivre cette 2e aventure est un nouveau challenge mûrement réfléchi. Christelle aime trop les fleurs pour renoncer et c’est une passion qu’elle communique bien au client. Son magasin est rempli de fleurs coupées, disposées autour d’un imposant bonzaï. Les bouquets sont parfaitement arrangés, fins et délicats.

Le métier de fleuriste a bien changé au fil du temps. Autrefois, le fleuriste était considéré comme un simple vendeur de fleurs. Aujourd’hui, avec tous les accessoires et l’outillage, le métier est devenu plus élaboré et le fleuriste est considéré comme un artisan. Pour Christelle Jimenez, c’est un art. Il y a plus de possibilités de création pour mettre la fleur en valeur. Elle y réussit très bien et dès l’entrée, on est conquis par l’olivier en pot et les orangers de part et d’autre de la porte, où elle a placé les fleurs. Une belle boutique, attrayante dehors comme dedans.

La fleuriste, place de l’Hôtel de ville, après Allex.

 

S.B.