Chalon sur Saône

L'art du bretzel proposé aux enfants de Chalon

L'art du bretzel proposé aux enfants de Chalon

Les enfants ont eu l’occasion d’apprendre à faire des bretzels, avec le boulanger qui leur a tout expliqué, depuis le grain de blé jusqu’au pain sorti du four. Ils ont pu tourner le petit moulin à main pour moudre le grain. Puis le groupe de quelque 8 enfants a été mené à l’arrière de la boulangerie là où tous les secrets du pain sont dévoilés.

Le broyeur, la chambre à farine, les types de meules utilisées au cours de l’histoire, les fours, les types de farine… Le boulanger s’est dépensé pour expliquer aux enfants comme aux parents comment tout cela fonctionne, devant les appareils, ou en dessins sur le tableau noir.  Les parents ont pu poser toutes leurs questions sur le pain, le bio, le gluten, les appareils, la cuisson…

Le grand plaisir des enfants fut de préparer les bretzels. Les boules de pâte étaient préparées, les enfants ont pu donner la forme voulue, ce qui demandait un certain tour de main pour faire valser le ruban, enrouler le bout en tresse, puis rabattre les deux extrémités. Ensuite, la préparation est trempée dans une solution de soude, saupoudrée de gros sel, et mise au four.

Deux heures passionnantes, dans le cadre de L’été de toutes vos envies, par une chaleur torride à l’intérieur, et 30° à l’ombre dehors. On salue le courage des boulangers de rester  près des fours pour cuire les pains en plein été, avec deux cuissons, une le matin tôt, l’autre en début d’après-midi.

 

La légende du bretzel

Pendant la cuisson, on évoque la légende d’origine du bretzel : une histoire de boulanger de la cour condamné par le roi pour un pain qu’il avait mal cuit. La femme du boulanger aurait supplié le roi de lui donner une chance. Le roi accepta à condition qu’il fasse un pain au travers duquel le soleil brillerait trois fois ! Le boulanger désespéré ne savait que faire, sa femme priait dans un coin. L’aube se levait, en dernière minute, il eut l’idée géniale de représenter la posture de sa femme, en croisant les deux extrémités d’un ruban de pâte. Cela formait 3 trous : le soleil brillerait à travers. Mais au moment de mettre la pâte au four, catastrophe, le chat renverse du bicarbonate de soude sur les pains, pas le temps de repétrir, il les cuit ainsi et les pains ont pris la couleur qu’ils ont. Devant le roi, il leva ce "bracelet" vers le ciel, et le soleil brilla à travers les trous, 3 fois ! Le boulanger fut sauvé !*

 

La boulangerie, le bretzel, la meulière….

Quelques mots sur la boulangerie : le fournisseur de farine est situé en Normandie. Cela date du temps où le boulanger travaillait dans une autre région avant de venir s’installer à Chalon. Ce sont des farines nature, sans pour autant avoir le label bio qui coûte en général assez cher à obtenir. Le boulanger ne met pas d’additifs ni de produits dans son pain. Il utilise du levain, et un temps de pétrissage le plus court possible, pour réduire au mieux les causes d’allergie au gluten. Ensuite, mange-t-on le pain comme aliment, gourmandise, accompagnement de repas…

Bretzel vient du mot latin bracellus, bracelet. Petit pain poché, traditionnel en Alsace, pays germaniques. Attesté dès le 10e s, on le trouve sur les enluminures du Moyen âge.*

Et le nom de La Meulière ? La pierre meulière est la pierre qui sert à faire des meules, en grès ou en calcaire. La vraie pierre meulière est une sorte de roche, "un accident siliceux dans un bassin sédimentaire". La meulière est aussi la carrière dont on extrait cette pierre, en Ile de France par exemple. Le premier emploi attesté de ce mot date du 15e s.*

* sources : www.cnrtl.fr et wikipedia

 

Prochaines dates de visite gourmande en boulangerie : 22 juillet et 29 août.

Infos et réservation : Office du tourisme de Chalon, 03 85 48 37 97

 

S.B.