Chalon sur Saône

Mouvement de contestation à l'Ecole Primaire Anne Franck à Chalon sur Saône

Mouvement de contestation à l'Ecole Primaire Anne Franck à Chalon sur Saône

A l'initiative de 5 parents d'élèves, un mouvement de contestation a eu lieu cette après midi, à 13 heures 30 devant l'école primaire.

Cette colère faisait suite à la décision prise par le D.A.S.E.N. (Directeur Académique des Services de l' Education Nationale), de non ouverture d'une 6ème classe, alors que  d'autres écoles, avec des effectifs similaires avaient eu gain de cause. Cet appel à manifester a été suivi par tous les autres parents qui, invités à venir avec les enfants dans la cour, n'ont pas souhaité les faire rentrer en classe.

Interrogé sur les effectifs Julien MENOTTI, Directeur de l'école primaire depuis 7 ans, déclarait : «Nous constatons qu'à la rentrée 2013, il y avait 105 enfants inscrits et nous recensons actuellement 132 élèves soit 27 élèves de plus. Une classe de C.P chiffre à 33 élèves, c'est un effectif  élevé pour cette année charnière d' apprentissage de la lecture et de l'écriture. De plus,  il devient difficile d'aider ou d'apporter notre soutien à tous les enfants qui sont en difficulté scolaire. Notre école a  en plus une spécificité : elle accueille des enfants dont la langue maternelle n'est pas toujours le français ;  22 enfants d'origines différentes sont répartis sur tous les niveaux de classe. Les parents ont le sentiment d'avoir été oubliés, par conséquent, très mobilisés, ils nous ont fait comprendre qu'ils n'accepteraient pas que leurs enfants soient mis en péril scolaire».

Mme Catherine MORICE de Force Ouvrière soulignait avoir " assisté au groupe de travail hier, j 'ai défendu l'école Anne Franck ainsi que d'autres écoles dans la même situation. Nous  demandons des ouvertures de classe parce qu'elles sont nécessaires. Nous continuerons nos revendications syndicales et nous assurerons notre soutien à toutes  les écoles qui en ont besoin. » 

L'Adjointe à l'Education de la ville de Chalon-sur-Saône, Mme Valérie MAURER, présente sur les lieux, n'a pas  souhaité s'exprimer sur le sujet.



J.P.B.