Châtenoy le Royal

"Voisins vigilants" salué sur la commune après une année de mise en oeuvre

"Voisins vigilants" salué sur la commune après une année de mise en oeuvre

Difficile de savoir avec exactitude si il y a une cause à effet mais de toute évidence, la délinquance a sérieusement pris un coup de frein sur la commune de Châtenoy le Royal depuis le lancement du dispositif de participation citoyenne.

En présence de Francis Cloris - Sous Préfet de l'arrondissement de Chalon sur Saône et de Bruno de Bartolo - Commissaire de police de la circonscription, Marie Mercier avait convié les référents communaux liés au dispositif "Voisins vigilants" auquel le Sous-Préfet a préféré le terme de "participation citoyenne". En attendant depuis le lancement du dispositif à Châtenoy le Royal et le déploiement des référents dans les quartiers de la commune, les chiffres sont éloquents. Sur cette première partie de l'année, en comparaison à l'année précédente, ce sont 75 % de délits en moins !! Une progression qui a eu de quoi afficher la mine réjouie du commissaire de police, qui affiche sur sa zone de couverture, des résultats à faire pâlir pas mal de ses collègues. "Sur le seul mois d'août, ce sont 78 % de faits en moins par rapport  à l'année dernière" a-t-il insisté, afin de saluer le travail des référents.

Après Champforgeuil et Châtenoy le Royal, le dispositif devrait être étendu aux communes de Saint Marcel avec une réunion programmée d'ici fin octobre et sans nul doute à Saint Rémy.

"Avoir la culture de la sécurité, ce n''est pas se substituer aux forces de police" a tenu toutefois à préciser Bruno de Barlolo, soulignant "le rôle primordial du renseignement de proximité. Nous sommes passés de 111 délits à 87 délits commis sur la commune avec 5 cambriolages seulement (mais toujours 5 de trop !). "Etre là où il faut au moment où il le faut c'est toute la logique qui nous motive au quotidien".

Le dispositif mis en place à l'origine par la gendarmerie nationale trouve donc un écho largement favorable dans des zones plus urbaines.

Laurent Guillaumé