Opinion

A propos de l'école Anne Franck à Chalon, la réaction du syndicat SEUNSA

Les opérations de carte scolaire avaient été laissées en suspens par le précédent DASEN de Saône-et-Loire, François Marie Perrin, en fin d’année scolaire 2013/2014, et c’est le nouveau DASEN, Fabien Ben, qui a eu la responsabilité, à son arrivée, de prononcer des décisions concernant les levées de blocage et les ouvertures de rentrée. Entre autres situations, celle de l’école Anne Franck à Chalon sur Saône a été évoquée et le SE UNSA, alerté par le directeur au mois d’août, a défendu l’ouverture d’une classe au cours du groupe de travail de mercredi dernier. Les effectifs passant de 105 à la rentrée 2013 à 131 élèves pour cinq classes à cette rentrée 2014, l’espoir d’une ouverture était rationnel et l’attribution d’un poste semblait tout à fait justifiée. Sur le départ elle aussi, l’IEN de Chalon 2 avait elle-même fait part d’un optimisme rassurant sur cette éventualité. Pour les élèves et leurs enseignants les conditions actuelles et la répartition des élèves ne sont pas acceptables, en particulier dans ce secteur d’éducation prioritaire où il existe de nombreuses difficultés socio-économiques. De plus, c’est l’une des deux écoles chalonnaises accueillant des primo-arrivants (au nombre de 20) qui sont répartis pour des activités d’inclusion dans toutes les classes. Les familles et les enfants doivent bénéficier de la part de l’école d’une attention particulière dans le souci de lutter contre le fatalisme et d’apporter les meilleures chances possibles à la réussite de tous.

Pour répondre à  cette exigence de justice, le SEUNSA demande une nouvelle fois au DASEN de répondre favorablement et d’attribuer un poste supplémentaire à l’école élémentaire Anne Franck.