Saint-Rémy

A Saint-Rémy, l'opposition municipale dénonce sa "mise au placard"

A Saint-Rémy, l'opposition municipale dénonce sa "mise au placard"

"On a appris la tenue du conseil municipal sur le site internet de la ville ! alors que nous sommes élus !". Le constat est amer du côté de l'opposition municipale à Saint Rémy.

Pour Didier Bernard, conseiller municipal d'opposition à Saint Rémy et surtout premier mandat en qualité d'élu, "il y a un vrai déficit de démocratie dans cette commune". "Le conseil municipal qui se tient bientôt, nous l'avons appris en consultant le site internet de la ville !". Une information qui n'est évidemment pas du goût des élus qui siègent dans l'opposition municipale face à Florence Plissonnier. "Sous le mandat précédent, tous les élus, quelque soit la sensibilité politique étaient invités à tous les événements. Aujourd'hui, les gens s'interrogent sur notre absence, mais nous ne sommes même pas informés" dénonce Dominique Regnault.

"Au sujet du conseil municipal  du 17 septembre, mais quel est l'ordre du jour ? Comment voulez-vous que l'opposition fasse son travail sans connaître la nature des dossiers ? Comment faire pour poser des questions sans avoir le minimum vital ? C'est un vrai sujet. Madame le Maire nous a demandé conformément au règlement intérieur de l'assemblée de faire connaître nos questions 10 jours avant le conseil. On a sollicité les autorités préfectorales afin de remettre de l'ordre. "

Pour Laure Hoummass-Baldan, "nous ne sommes pas dans l'opposition systématique. Nous saluons l'implantation du marché ou l'organisation de la journée éco-citoyenne et nous l'avons dit à de multiples reprises mais cela ne nous empêche pas d'être en désaccord sur certaines orientations". Dominique Regnault et Jean-Paul Coulon (ancien conseiller municipal) "les 90 000 euros fléchés sur la médiathèque visaient l'occultation des fenètres demandée depuis l'ouverture des lieux. Il ne s'agit pas de travaux superflus mais de choses attendues et demandées par la population".

"Notre action n'est pas tournée sur le passé, nous avons bien l'intention de travailler avec la majorité, encore faut-il nous considérer et donner les moyens de le faire".

Du coup, c'est un journal  "Saint Rémy à venir" qui va être distribué à plus de 3000 exemplaires dans les boîtes aux lettres afin "de livrer notre version des choses et d'apporter des éléments afin que tout le monde dispose de tous les éléments pour juger".

Laurent Guillaumé