Chalon sur Saône

Les hôteliers de Chalon sur Saône attendent des réponses face à leurs inquiétudes

Les hôteliers de Chalon sur Saône attendent des réponses face à leurs inquiétudes

Réunis au sein du club hôtelier du Grand Chalon, ils sont désormais 12 sur les 18 établissements recensés sur l'agglomération.

C'est désormais Emanuel Mouchet qui préside l'association des hôteliers après son élection en juin dernier. Ce lundi, dans le cadre de leur réunion, ils ont levé pour info-chalon.com un certain nombre de leurs interrogations. Qu'ils soient situés en centre ville comme le Saint Jean, le Saint Georges ou le Saint Régis ou dans les périphéries comme les Ibis, le Campanile, le 1ere Classe, les B&B, ils font preuve d'unanimité sur les attentes. A raison de trois à quatre réunions dans  l'année, les hôteliers qui représentent un chiffre d'affaire global d'une quinzaine de millions d'euros et quelques 300 emplois directs sans compter tous les indirects et les appels aux fournisseurs locaux, entendent bien peser de leurs poids dans certaines prises de décisions et notamment en ce qui concerne le tourisme.

Depuis 2006 et l'instauration de la taxe de séjour, les hôteliers entendent désormais du concret sur le terrain. Pour la seule année dernière, ce ne sont pas moins de  270 000 euros qui ont été versés par les hôteliers, une somme normalement flêchée à la promotion. Ce sont entre 70 000 et 100 000 euros qui ont ainsi été investis par l'ancienne équipe municipale dans la signalétique hôtelière, une initiative saluée mais qui reste encore insuffisante. Sur la question de la taxe séjour, les hôteliers appellent de leurs voeux à une plus grande transparence sur la part représentée par les uns et les autres, alors que désormais camping, gîtes, chambres d'hôtes participent également à la taxe.

"Il faut développer Chalon touristiquement, faire connaître notre ville. Aujourd'hui la problématique n'est plus une question de nuitées c'est une question d'heures pour les touristes. Les choses vont de plus en plus vite et Chalon est une ville étape, il faut qu'on soit en capacité de garder le client. On dispose d'atouts considérables qui peinent à être suffisamment mis en valeur. On a autant d'atouts que Beaune. On se doit de développer une vision d'avenir sur le long terme, dresser des perspectives, fixer un cap afin que nous professionnels, sachions dans quel sens nous projeter. Qu'est ce que Chalon peut-elle mettre en face ? Y-a-t-il une volonté réelle de faire bouger les choses ? mais attention à ne pas se tromper, il nous fait être raisonné et raisonnable" a lancé Emanuel Mouchet.

Laurent Guillaumé