Saône et Loire

A l’appel de la CGT, journée d’action jeudi 16 octobre pour sauver la Sécu

A l’appel de la CGT, journée d’action jeudi 16 octobre pour sauver la Sécu

La CGT appelle à une journée d’action pour la sauvegarde du système de protection sociale le 16 octobre prochain.

Une date qui n’a pas été choisie par hasard par Thierry Lepaon et ses amis, puisqu’au même moment le Parlement débattra de la loi de financement de la sécurité sociale. Une journée d’action avec pour mots d’ordre le retrait du pacte de responsabilité et l’abandon de la loi santé que veut faire voter le gouvernement.

Depuis plusieurs semaines, l'Union Locale CGT de Chalon prépare le grand rassemblement, qui aura lieu dans la Cité de Niépce ce jeudi à 15 heures devant la Maison des Syndicats. L’un des quatre rassemblements prévus en Saône-et-Loire, les trois autres se déroulant au Creusot, à Montceau et à Mâcon.
Au cours d’un « point presse », organisé dans les locaux de l’UL à la Maison des Syndicats, en l’absence du secrétaire Claude Cadot, retenu par ailleurs, André Ravet, Thierry Barbier, Géraldine Thavot, membres du bureau, ainsi qu’Alain Médici, responsable de la section retraités santé, ont développé les enjeux de cette journée de mobilisation, à laquelle sont conviés tous les salariés du privé comme du public, les retraités et les demandeurs d’emploi. 

Pour la CGT il faut reconquérir une Sécurité sociale de haut niveau répondant aux besoins d’aujourd’hui, une « Sécu » souvent citée comme la meilleure protection sociale au monde. Mais on n’en prend guère le chemin avec le pacte de responsabilité, qui, dans le cadre du projet de réduction de la dépense publique de 50 milliards d’euros, va l’amputer de près de 20 milliards d’euros. Et un des quatre responsables syndicaux de rappeler à ce sujet que le patronat depuis toujours a agi pour affaiblir ses droits et diminuer sa contribution au financement de la Sécurité sociale. Un de ses collègues pour sa part d’expliquer que le pacte de responsabilité est un véritable « pacte antisocial », mettant les hôpitaux publics et la Sécurité Sociale en danger. Ce seraient ainsi 41 milliards d’euros qui seraient donnés au patronat sans véritable engagement de sa part de créer des emplois. Ce même élu cégétiste a souligné « si on est contre Hollande,  c’est parce qu’en mai 2012 le monde du travail a voté pour qu’il fasse une politique de gauche. On n’espère pas Sarkozy et consorts et encore moins le Front National ».
L’UL CGT de Chalon entend mettre tous les atouts de son côté pour faire de cette journée d’action et de manifestation une grande réussite. Des distributions de tracts étaient en effet prévues lundi et mardi au carrefour du Pont Jean-Richard et à celui du Stade.

Gabriel-Henri THEULOT