Chalon sur Saône

« Ma sœur est un boulet », ça va swinguer dur vendredi soir au Piccolo !

« Ma sœur est un boulet », ça va swinguer dur vendredi soir au Piccolo !

Vous reprendrez bien une bonne dose d’humour&café-théâtre ? Le Théâtre Piccolo a ce qu’il faut là où il faut en magasin. D’ores et déjà approvisionné par A Chalon Spectacles, il va vous servir sur un plateau ses mets les plus fins. Si le cœur vous en dit, il pointera le canon ce vendredi 24 octobre à 20h sur une comédie dont l’énoncé ne l’envoie pas dire : « Ma sœur est un boulet ». Rien que ça !

Exit le poste en or de Romane au Club Med…Alors son licenciement va l’amener à s’adresser à sa sœur Marie, accompagnée de Julien dans la vie, pour lui offrir l’hospitalité durant un court laps de temps. Mais voilà, elle y prend goût, s’incruste, ne s’embarrasse pas de scrupules au point de faire cracher au bassinet son hôte. Le hic, c’est que Julien n’a que fort peu d’atomes crochus lui aussi avec le stakhanoviste de l’effort lambda, et que la complexité de la situation risque bien de présenter toutes les caractéristiques de tableaux très peu glorieux…

 

Il y a du vécu dans l’intrigue

Un cycle chasse l’autre. L’exercice 2014-2015 a désormais les pleins pouvoirs, et son hégémonie va s’attacher à faire des six pièces programmées des repaires pour boyaux de la rigolade en goguette. Nous avons tâté le terrain auprès de Judith Ejnes (présente depuis l’origine), qui tient le rôle de Marie, la soeurette sur qui vont s’abattre les déconvenues. « La pièce a été créée par Eléonore Bauer, avec sa sœur Aurélie, productrice. On attaque la sixième saison. Elle a rencontré un succès foudroyant. A Paris au Théâtre des Feux de la Rampe ça a tout de suite cartonné. Au bout de trois mois elle est passée à la Comédie République. Il y a eu plein d’endroits dans la capitale, un certain nombre de tournées, avec en particulier le off du festival d’Avignon à plusieurs reprises. Et maintenant elle se trouve au Théâtre du Temple à Paris. » De la pure fiction, ou alors une narration empreinte de vraisemblance ? « C’est imaginé à partir d’une histoire réelle. Ca pourrait très bien exister dans la vie, mais ce serait un drame ! », s’amuse-t-elle. Bon sang mais c’est bien sûr, le dindon de la farce…suivez mon regard… » C’est un peu moi, mais globalement je m’en sors quand même pas mal », garantit-elle.

Une histoire qui développe ses péripéties, ce n’est pas un agglomérat de sketchs

La définition de Rabelais affirmant que le rire est le propre de l’homme, est-elle validée ici ? « On rit de tout, on est là pour rire ! On rit de choses tristes, c’est une comédie légère, afin que tout le monde puisse s’amuser», certifie-t-elle Finalement, en ressort-on meilleur qu’avant , c’est-à-dire avec une éthique requinquée ? « On ne révolutionne pas les choses, malgré tout il y a une morale (bienveillance, gentillesse, honnêteté…) qui triomphe à la fin. On rigole, mais il y a une vraie histoire. Ce n’est pas une succession de vannes décousues.» Il y a les Chalonnais à décider à venir voir. Qu’est-ce qui peut les amener à franchir le pas (comme plus de 900.000 spectateurs l’ont déjà fait) ? « Je suis très convaincue qu’il y a peu de chance de ne pas rire. C’est un véritable succès, et un peu à part», assure Judith-Marie. Depuis le temps qu’elle campe son personnage, n’éprouve-t-elle pas un quelconque harassement ? «Non. Je joue avec l’auteur de la pièce (qui sera remplacée à Chalon N.D.L.R.). Elle la réécrit régulièrement. Et puis au théâtre il y a le public qui réagit différemment, c’est assez génial », conclut-elle.

 

Infos/Réservations :

A l’Office de tourisme du Grand Chalon (4, place du port Villiers) au 03.85.48.37.97 Renseignements également auprès d’A Chalon spectacles au 03.85.46.65.89 Le prix de la place est de 22 euros.

                                                                                                 Michel Poiriault