Grand Chalon

Le Président du Grand Chalon entend mettre fin aux contraintes du PLH sur l'agglomération

Le Président du Grand Chalon entend mettre fin aux contraintes du PLH sur l'agglomération

En marge de son déplacement dans la Vallée des Vaux, Sébastien Martin a évoqué sa volonté de mettre un terme aux conditions draconiennes imposées aux communes dans le cadre du Plan Local Habitat.

Compétence transférée sous la présidence de Christophe Sirugue, le Grand Chalon dispose désormais des prérogatives liées aux constructions sur les communes. Limité sous le mandat précédent à quelques 250 constructions neuves par an sur l'agglomération, le PLH devrait connaître une sérieuse bouffée d'oxygène. Sébastie Martin a annoncé son intention de porter le PLH à 350 constructions. A l'époque, la décision avait été source de vives tensions au sein des communes adhérentes de l'intercommunalité. De gauche comme de droite, les voix dissidentes s'étaient faites entendre. La logique portée par Christophe Sirugue était celle de limiter l'hémorragie de la ville centre vers les communes péri-urbaines de l'agglomération. Un argument qui a eu du mal à faire l'unanimité, bloquant un certain nombre de communes dont celles de Crissey ou Châtenoy en Bresse qui avaient porté haut les couleurs de la désapprobation. Pierre Voarick a salué cette initiative rappelant que nombres de chalonnais avaient fait construire sur les pourtours de l'agglomération. Sébastien Martin a prévenu d'ailleurs, "il n'est pas question que l'agglomération perde des habitants, il en va tout simplement de nos dotations budgétaires" tout en soulignant "qu'un logement construit c'est 1,8 emploi créé". Pour autant, le président du Grand Chalon a tenu à rassurer, "le temps des lotissements champignons est révolu, on doit se pencher sur la réhabilitation des logements dans les centres bourgs et occuper les dents creuses. Il nous faut jouer la complémentarité entre les jeunes ménages qui cherchent un pied à terre à la campagne et les personnes âgées qui cherchent le maintien".

Sur le sujet de la dynamique de l'agglomération, "c'est la dynamique qui entraîne la dynamique. Il nous faut prendre des risques et bousculer mais tirer l'agglomération vers le haut".

Laurent Guillaumé