Saône et Loire
Steven Spielberg vint hanter Bunny Godillot. Et la lumière fut !
Publié le 08 Novembre 2014 à 16h33
Ce Steven Spielberg incarnant l’Arlésienne, a donné lieu dans l’esprit prolifique de Bunny Godillot à un échantillon d’auberge espagnole où s’entassent parts de vérité et constructions élaborées selon un schéma tout ce qu’il y a de plus latent. De cette alchimie est arrivée sur le tapis cette formulation pleine de déférence : « Merci Monsieur Spielberg ». Une théâtralisation montée de toutes pièces par ses soins, en faveur d’un « seule-en-scène » où apparaît dans toute sa splendeur la valeur intrinsèque de son cheminement intérieur.
Pourquoi Spielberg, et pas un autre ? Bref, quelle fascination exerce-t-il sur vous ?
« Car je l’ai rencontré. On s’est croisé à Los Angeles quand j’avais 16 ans. Ca ne m’intéressait pas du tout ce qu’il faisait. C’est un rendez-vous, de ma part, raté. Maintenant c’est devenu ma référence. Si on était devenus copains, je lui demanderais ce qu’il pense. Il s’est créé une espèce de lien virtuel. C’est mon mentor, mon conseiller. Un jour, l’effet déclencheur a été Yamina Benguigui, ma meilleure amie, laquelle m’a dit : « Mais écrit un spectacle sur lui ! » Toutes deux on parle de nos projets, de ce qu’on a fait, de ce qu’on fera un jour… Elle est à l’initiative de ce spectacle, qui est parti de ma vie vers l’imaginaire. Il est pour lui. J’ai décidé d’intégrer ce type-là à Mon existence. Je pense que ce nouveau spectacle (la version précédent a été remaniée par le metteur en scène Gilbert Pascal N.D.L.R.) s’appellera : « De Belleville à Hollywood ». Spielberg est à la fois l’auteur du projet, et la cible. »
Depuis quand éprouvez-vous de l’admiration pour lui ?
« Au fil de ses œuvres il est devenu visible, mon exemple. Ca m’a plu, je me suis sentie en connexion. Plus il avance, plus tout ce qu’il fait me parle. Il n’a pour moi pas failli. Il est exemplaire, artistiquement et humainement. Je n’ai plus de famille à part mes enfants, il reste la figure vers laquelle je vais. Je me mets dans le film, il est déjà en train de s’écrire en anglais, et je veux aller voir Spielberg. Je veux qu’il joue son rôle, c’est l’histoire d’une ambition. Ce qui est certain c’est que je jouerai dans le film. C’est le parcours de ma vie, et j’ai décidé que je réussirai. Il faut qu’il ait une vie au cinéma et au théâtre, ça dépendra de l’accueil des pros.»
Que va devenir la pièce après Montceau-les-Mines ?
« Elle a été créée ici, je souhaite transmettre le flambeau, tout en la jouant de temps en temps. C’est la première fois dans mes créations que je ressens ce besoin. Il faut que ça vive et que ça prenne son temps. Je ne veux pas jouer cette pièce seule, je n’ai pas envie de posséder le truc, créer me suffit. J’ai les clés dans les mains, mais je n’ai pas de date. Je vois bien des actrices en alternance de toutes nationalités, de cinq à dix, mais je veux que l’idée soit du metteur en scène Gilbert Pascal. Ce n’est pas moi qui vais les choisir. Il faut que le metteur en scène ait des envies, et les producteurs aussi. Ne possédant pas de théâtre, je ne suis pas détentrice de la suite des choses, mais il est prévu de l’exporter à Paris sous la forme d’un showcase. La pièce possède mon identité au départ, mais c’est une histoire qui peut arriver à n’importe qui. C’est universel.»
Viscéralement attachée à ART-US, collaboratif d’expressions artistiques éco-responsable
La tête chercheuse de ce collectif polymorphe œuvre avec Bunny, sans qu’il n’y ait de prérogatives spéciales. «Ce n’est pas que moi, pour moi. Depuis un an et demi je travaille avec une toute petite troupe qui a donné naissance à un collaboratif d’expressions artistiques. La première production de ce collaboratif, « Merci Monsieur Spielberg », a eu Montceau pour cadre. Cette équipe à laquelle j’appartiens donc annoncera son programme avant Noël pour 2015-2016. »
Michel Poiriault
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