Opinion

Les pouvoirs publics doivent écouter ceux qui prennent des risques pour faire vivre leur entreprise. Maintenant !

Le 1er décembre à l’initiative de la CGPME, les chefs d’entreprise de TPE/PME, calmes mais résolus à se faire entendre, manifesteront à Paris et Toulouse.

 

« Le caractère exceptionnel de cette démarche, explique Gilles Penet – CGPME 71 –, qui n’est pas dans l’ADN des chefs d’entreprise, vise à prendre l’opinion publique à témoin des difficultés de ces TPE/PME que les Français aiment, tout en permettant aux chefs d’entreprise d’exprimer leur exaspération et de montrer qu’ils sont la solution pour retrouver croissance et emploi à condition que l’on décadenasse les entreprises.

 

Notre slogan "PME/TPE CadenASSEZ ! Libérez nos entreprises !" n’a pas été choisi par hasard. »

 

« Notre action n’est en rien politique, précise-t-il ;

Nos revendications non plus. Notre discours est constant, ni désordonné, ni outrancier, ce qui n’aboutit qu’à radicaliser les acteurs. Nous avons salué le CICE et soutenu le Pacte de Responsabilité. Nous n’avons pas changé d’avis mais nous constatons trop souvent un écart entre les discours et les réalités que vivent nos entreprises étranglées par les charges, les taxes et les normes. Comment croire à la simplification administrative lorsque l’on prévoit une usine à gaz comme le compte individuel de prévention de la pénibilité ? Comment croire à la volonté de favoriser l’emploi lorsque l’on interdit aux entreprises d’embaucher moins de 24 heures hebdomadaires ? »

 

« Nous demandons au gouvernement de revenir sur 3 mesures synonymes de complexité administrative, d’insécurité juridique et de coûts supplémentaires : le compte personnel de prévention de la pénibilité, l’obligation d’informer préalablement les salariés en cas de cession d’entreprise alors même que la confidentialité est une des clés de la transmission et l’interdiction de recruter à temps partiel moins de 24 heures par semaine. Ces mesures sont inapplicables dans les TPE/PME, nous le répétons en vain depuis des mois. Les pouvoirs publics doivent maintenant écouter ceux qui prennent des risques pour faire vivre et développer leur entreprise ! »

 

« Ouvrant la semaine unitaire d’actions des organisations patronales, la mobilisation du 1er décembre réunissant des chefs d’entreprise venus de toute la France à l’appel des Unions territoriales de la CGPME et d’une quarantaine de fédérations professionnelles de tous les secteurs d’activité (voir ci-dessous), s’annonce massive, confirme Gilles Penet. »

 

Le lundi 1er décembre à 10h00,  à Paris, un cortège  partira de la Place Félix Eboué (75012 M° Daumesnil) pour se rendre à Bercy au Ministère de l’Economie et des Finances, tandis qu’au même moment à Toulouse, un défilé quittera la Place du Salin pour se rendre à la Préfecture.

 

La CGPME lance un appel à la mobilisation pour ceux qui veulent se faire entendre autrement qu’en restant dans leur fauteuil !