Chalon sur Saône

Unité de choc pour une « Madame est chic » très olé-olé…

Unité de choc pour une « Madame est chic » très olé-olé…

L’épine dorsale de la soirée dédiée à l’élection des reines du Grand Chalon a valu samedi soir par la revue mondaine « Madame est chic », positionnée entre le prologue de l’égrenage des Miss et la sentence finale consécutive à l’arbitrage de la foule. Ce spectacle voulu par le comité des fêtes chalonnais, cheville ouvrière, aura débouché salle Sembat sur un grand nombre de tableaux déclinés en autant de thématiques parfois surprenantes, durant lesquelles tenues légères, glamour, exhibitions suggestives, effeuillage, auront abondé. Parallèlement d’autres facettes se sont engouffrées dans les intervalles, amenant un allant artistique certain. A ce jeu-là le contre-ténor Arnold Pellegrini a crevé l’écran avec sa personnalité rassembleuse, muni en particulier d’un timbre de voix haut perché. En solo ou avec le concours du local Sébastien Mercey, autre chanteur notoirement connu, au travers d’un medley de chansons françaises populaires, n’hésitant pas à descendre au milieu des spectateurs pour les dynamiser, ou par le biais de danses également tombées dans la conscience collective, le Monsieur plus invitait également sur scène deux représentants du sexe dit fort, à se mouvoir du mieux possible. Partie de rigolade assurée. Histoire de conférer davantage de crédit à la débauche de séquences hautes en couleur, un magicien –Fabien Solaz- ne commit pas d’impair en médusant son monde, entraînant les guetteurs dans sa fantaisie déboussolante. De quoi avoir, au cumul, fait lâcher du lest aux onze demoiselles en quête de sacre, ainsi qu’aux plusieurs centaines de témoins oculaires attendant de remplir leur devoir électoral.

                                                                                                     Michel Poiriault