Grand Chalon

« Le Grand Chalon a un avenir dans le numérique 2.0 »

« Le Grand Chalon a un avenir dans le numérique 2.0 »

Organisé pare AREVA, le Pôle Nucléaire de Bourgogne, la CCI 71 et l’UIMM, ce forum en est à sa troisième édition. Au programme, l’innovation en PME. L’occasion pour le président délégué du Grand Chalon d’annoncer le virage vers le numérique 2.0 avec quelques pistes porteuses d’avenir.

L’Areva Tour en est à sa troisième édition et, cette année, faisait escale à Chalon. Un grand rassemblement des forces vives des technologies engagées dans la filière nucléaire, sous l’égide du PNB, de la CCI 71 et de l’UIMM. En ouverture, Bertrand Gauvin a planté le décor « nous voulons, par ces rencontres que les plus grandes entreprises s’intéressent aux plus petites et découvrent les capacités que nous avons à faire avancer la filière. Le but c’est de nourrir nos industries par le nucléaire mais aussi que le nucléaire se nourrisse de nos industries. » Et c’est bien là tout l’enjeu de ces rencontres, tour à tour, Nathalie Collignon, qui manage la division innovation d’AREVA, Patrice Di Ilio, directeur du site de Saint-Marcel, ou bien encore Thomas Genevès du Centre Technique du Creusot ou Christian Dugue manager du recherche et développement en technique d’essais non destructifs en apporteront la confirmation. Avec un mot qui reviendra souvent dans le discours, celui de partenariat. En un mot « apportez nous vos idées et travaillons à leur mise en application »…AREVA ouvre la porte aux idées innovantes, celles venues de l’expérience du terrain. 

Le Grand Chalon annonce la couleur

Porteur d’une double casquette, celle de chef d’entreprises impliquées dans le PNB, via notamment CLM Industrie Dijon et Peinta Vichy (filiales du Réseau Galilé dont il est le PDG), et celle du président délégué du Grand Chalon  aux affaires économiques, Eric Michoux a levé le voile de quelques options à développer en 2015.  Son engagement est sans équivoque « nous sommes dans une agglomération dotée d’un riche passé industriel et qui doit se redresser. Nous nous devons d’avoir une idée, une ambition pour Chalon et ça passe par le numérique 2.0 ».  Selon lui « pas la peine de s’exciter sur ce qui ne marche pas et ne marchera jamais, mais développons nos pôles d’excellence. A savoir, la métallurgie parce que nous avons un siècle et demi d’expérience en ce domaine ; la logistique 2.0 parce que nous sommes idéalement positionnés géographiquement ; l’image parce que, tout de même, c’est à Chalon qu’on l’a inventée. » Indiscutablement, pour l’élu du Grand Chalon l’avenir passe par le numérique des data système, des drones, des robots et des réseaux sociaux. Il veut mettre en place un « écosystème » complet qui allie les PME aux centres de recherche et à l’enseignement supérieur. La création d’un pôle universitaire hi-tech est dans les tuyaux, tout comme l’idée une pépinière d’entreprise numériques. Lors d’un récent voyage aux Etats-Unis il a visité le « 1881 » de Chicago, un incubateur numérique dédié à l’image  implanté par la CCI Franco-américaine et qui fédère quelque 800 entreprises sous un même toit. Avec le soutien des plus grandes entreprises du pays on y développe des projets de pointe. L’option d’un « cross incubator » entre Chalon et Chicago n’est pas impensable.

Connaissant bien le sujet, le président Michoux estime que cette mutation des entreprises, c’est aussi celle que doit entamer la collectivité. Sans plus attendre.

S.M