Châtenoy le Royal

Partager la lecture avec la « P’tite bibliothèque »

Partager la lecture avec la « P’tite bibliothèque »

Comme nous l’avions annoncé dans notre article du 6 janvier 2015, la Bibliothèque Municipale a fait un choix intellectuel en direction de la lecture pour le plus grand nombre. Déjà largement ouverte à tout public du coté de la place Berlioz et de l’avenue Mozart à Châtenoy le Royal, l’équipe animée par Sophie Guillermin a « décentralisé » son activité, une fois par semaine le mercredi de 14h30 à 16h30 à l’Espace Solidarité Famille l’Arc en Ciel, 2 rue Colette à Châtenoy le Royal.

Depuis ce lieu ouvert sur le nord est de la commune, la bibliothèque municipale permettra d’emprunter des livres pour adultes et enfants. « Une manière pour attirer un peu plus les habitants de ces quartiers de Cruzille et du Maupas dans les mêmes conditions que celles en place à la Bibliothèque municipale . » souligneront Sophie Guillermin et Aline Serain à l’initiative de ce projet.

De toute évidence une excellente initiative en direction de l’ouverture sur la culture par la lecture, pour les grands et les petits. « Le but est d’offrir la lecture au plus grand nombre d’habitants quel que soit leur âge » indiquera Madame le maire venue inaugurer cette « P’Tite bibliothèque ».

Une inauguration qui avait lieu quelques heures après le terrible attentat contre le journal Charlie Hebdo ce qui permettra à Marie Mercier de redire combien il est important de savoir lire pour avoir un esprit sain :  « La lecture est une forme intellectuelle qui permet de juger et de comprendre ce que l’Homme à penser et écrit en toute liberté. La lecture donc l’écriture est un moment de réflexion qui permet de s’ouvrir sur le monde afin d’éviter de tels actes de barbarie comme nous venons de vivre. » Puis de conclure cette inauguration de journée de tristesse sur un merveilleux texte d’Alphonse de Lamartine :

« Le livre de la vie est le livre suprême

Qu'on ne peut ni fermer, ni rouvrir à son choix ;

Le passage attachant ne s'y lit pas deux fois.

Mais le feuillet fatal se tourne de lui-même ;

On voudrait revenir à la page où l'on aime

Et la page où l'on meurt est déjà sous vos doigts. »

JC Reynaud