Chalon sur Saône

Les Lycéens d’Emiland gauthey interrogent le Maire de Chalon-Sur-Saône

Les Lycéens d’Emiland gauthey interrogent le Maire de Chalon-Sur-Saône

Les délégués de classes du Lycée Emiland-Gauthey sont venus à la rencontre du Maire de Chalon-Sur-Saône pour l’interroger sur ses prérogatives et ses responsabilités. C’est dans une ambiance détendue que Gilles Platret, s’est prêté au jeu des questions réponses.

Ces jeunes élèves, âgés de 14 ans et plus, avaient préparé leurs questions à l’avance et c’est sans appréhension qu’ils ont adressé  au Maire leurs questions

 Gaétan 3ème année de Pro-vente - Monsieur le Maire étiez-vous bon élève ? 

Oui, j’étais plutôt studieux, j’ai fréquenté le Lycée Ponthus de Thiard où j’ai eu mon BAC avec la mention très bien !

Gaétan : Avez-vous été comme nous Délégué de classe ? 

 Oui mais quand j’étais au collège ! 

Gaétan : Qu’avez-vous fait comme étude après votre BAC ?

Je me suis dirigé en A1 (littéraire) avec option Maths. Ensuite j’ai enchainé par Sciences Politique jusqu’en 1994 avec une équivalence Master en Histoire. Ensuite direction Paris 4ème  à la Sorbonne pour mettre les pieds dans le journalisme au J.S.L  comme correspondant de presse tout d’abord et professionnel en 2006. En 2007, j’ai créé ma propre entreprise liée à ma passion l’Histoire !   

Gaétan : Combien de temps passez-vous à la Mairie ?  

Tout d’abord le travail de maire se décompose en deux tâches : La première, c’est le travail qui se passe au sein de la Mairie. La deuxième c’est plus un travail de représentation suite aux nombreuses invitations par les différentes Associations de Quartiers, Associations Sportives et autres. Mais en moyenne je passe environ 75 heures par semaine à la Mairie! Mais je me donne deux ans pour connaître parfaitement tous les rouages de ma fonction ! 

Jean Louis : Pour être Maire faut-il connaître toute l’histoire de la ville ? 

Personnellement, je connaissais très bien l’histoire de la Ville de Chalon-sur-Saône. Cela m’a donc apporté un plus, mais ce n’est pas obligatoire. Mais Chalon a beaucoup d’atouts et je compte bien les  développer dans les années à venir par exemple avec la Photographie, les vignobles des alentours « Chalon doit devenir la Capitale de la Côte Chalonnaise » etc. Il est important pour nous de tracer les axes de notre développement en tenant compte de notre histoire !.   

Jean Louis : Les partis politiques sont-ils influents pour une ville comme Chalon-sur-Saône ?

Non, ils ne le sont pas ! Lors de ma Campagne, ma liste et moi, avons travaillé sur un projet. Mais tout le monde  n’était pas encarté. Par exemple, la Société Civile y était représentée comme dans la liste de mon adversaire. Ma priorité c’était la ville de Chalon et rien d’autre ! 

Lorine : Suite aux derniers évènements, qu’elles sont les mesures que vous avez prises pour protéger la Police et les citoyens ?

D’abord, je suis heureux de la mobilisation qu’il y a eu ou 10 000 personnes ont défilé dans les rues de Chalon-sur-Saône. Ensuite, nous devions éviter les dérapages et les réactions, c’est pour cela que nous avons travaillé  avec les différents cultes pour aller tous dans ce sens-là. Notre réponse devait être opérationnelle rapidement au 3 types de personnes visées : Tout d’abord la policière Municipale tuée qui représentait l’Autorité, les journalistes et enfin la population juive. C’est pour cela que notre Police Municipale a été sensibilisée sur les surveillances des lieux de cultes juifs et musulmans. De plus, nous avons été les premiers à demander une dotation de Gilets Pare-balles pour nos 22 policiers municipaux qui en seront dotés dans le mois de février. Nous nous réjouissons également de la mesure du Gouvernement qui a décidé d’armer nos policiers municipaux. Mais je vous rassure, il n’y a pas de menaces terroristes à Chalon-sur-Saône ! 

Jean Louis : Mais croyez-vous vraiment que Chalon a besoin d’armer sa police municipale ?

G.P : « Oui je le crois ! Nous agissons également par rapport aux chiffres de la criminalité. Une vidéo surveillance va également être mise en place car l’ordre républicain doit être respecté ! ».

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J.P.B.