Didier Pommey, l’infatigable globe-trotter, s’est arrêté à la bibliothèque

A 55 ans, Didier Pommey peut se targuer de connaître plus de quatre-vingt-dix pays dans le monde. De la plus simple des manières. En courant, et peut-être parfois en marchant, d'un continent à l'autre, au fil du temps, au gré de ses envies, pour assouvir ses idéaux de liberté. Depuis ses débuts au commencement des « années quatre-vingts », il a parcouru l'équivalent de trois fois et demie le tour de la terre. « Cent quarante mille kilomètres pédestres au compteur en 35 ans de pratique sportive », rappelle-t-il souvent, en se comparant à une vieille voiture ayant roulé aux quatre coins du monde.

A l'approche de la cinquantaine, Didier Pommey s'est lancé dans l'écriture. Non pas pour obtenir un prix littéraire, aussi prestigieux soit-il, mais tout simplement pour raconter ce qu'il a vécu au cours de ses multiples raids et courses. Un premier livre est sorti en 2009, « Courir le Monde », un second, « La vie au bout des pieds », a suivi en 2014.
Entre deux raids à l’autre bout du monde, ce véritable globe-trotter s’est arrêté un soir frisquet de février à la bibliothèque municipale, non seulement pour se réchauffer mais aussi et avant tout pour parler avec quelques Châtenoyens, dont Patricia Fauchez, adjointe en charge des affaires scolaires et culturelles, et Claude Mennella, conseiller municipal, de ces rencontres de gens ordinaires et qui deviennent, comme par magie, des aventures extraordinaires. 

Durant près d’une heure et demie, Didier Pommey, assisté par son épouse Isabelle, qui participe aux exploits de son sportif de mari, a fait voyager son auditoire, pour le moins attentif, d’Oman au Costa-Rica, de l’Inde au Pérou, du Vietnam à l’Islande, de la Tanzanie au Canada, du Laos à l’Arménie, sans oublier la France, dont il a parcouru les routes et les sentiers à plusieurs reprises, le plus bel exemple étant « Les chemins de traverse », de Calais à Sète, en août 2012, au profit de l’association « Toujours femme ».
Après avoir répondu aux nombreuses questions posées par l’assistance, Didier Pommey ne pouvait pas reprendre son chemin sans avoir dédicacé ses deux livres, dont le dernier « La vie au bout des pieds », qui raconte ses voyages de 2009 à 2012 et d’où était tirée une partie des photos du diaporama.

Gabriel-Henri THEULOT