Chalon sur Saône
Un week-end pour « Donner du sens à sa vie » et repartir de plus belle
Publié le 13 Mars 2015 à 22h43
Si vous avez l’intime conviction que la fadeur, la tiédeur, le conformisme, la standardisation, le mode de vie, l’ignorance, entre autres considérations, ne vous ont pas permis d’avoir une existence conforme à vos prétentions, il est encore temps de renverser le cours des choses grâce à l’enseignement dispensé par Isabelle Thurel les samedi 28 (de 14h à 18h30) et dimanche 29 mars (de 8h30 à 16h).
A Goult (Lubéron) le 17 janvier, Rouen (les 24 et 25), Mont-de-Marsan (les 31 janvier et 1er février), Montauban (les 7 et 8), Sabadel-Latronquière (Lot, les 14 et 15), Goult (le 22), Béziers (les 28 février et 1er mars), Toulouse (les 7et 8), Angers (les 14 et 15), Goult (les 21 et 22), la formatrice très mobile clôturera à la fin du mois le premier trimestre 2015 par la cité de Niépce, après avoir fait bûcher ses ouailles sur des trames différenciées. Cap sur contenant et contenu du façonnement.
Combien de fois êtes-vous venue à Chalon-sur-Saône pour une formation, et pour y développer quels thèmes ?
« C’est la troisième fois que je viens animer à Chalon-sur-Saône un stage de communication relationnelle basé sur les travaux et l’enseignement de Jacques Salomé (lui-même y est venu en conférence en janvier 2014) que l’on appelle Méthode ESPERE. Lors de ma première venue j’avais développé le thème du courage d’être soi. Le deuxième thème était la relation de couple. Le troisième cette fin mars portera sur le titre : Donner plus de sens à sa vie.»
Quelles sont les grandes lignes du stage chalonnais ?
«Je développerai quelques balises, quelques pistes, quelques outils, pour apprendre à mieux communiquer. Si nous considérons que la communication est la sève de la vie, qu’elle nourrit, vivifie, stimule les relations, nous sommes peut-être interpellés sur la façon dont nous communiquons. Et là-dessus il y a matière à dire. Nous communiquons mal. Quand j’entends les difficultés relationnelles des stagiaires, je suis toujours très étonnée de voir combien ils se sentent démunis. Si je leur demande par exemple de parler d’eux ou d’elles-mêmes et non pas sur l’autre, ça assainira déjà une relation. Comme nous n’avons pas appris, nous parlons en fait sans arrêt sur les autres. Je vous propose d’écouter autour de vous les communications. Souvent nous commençons notre communication en disant : tu devrais, tu as dit, tu es en retard, tu ne sors pas comme cela, il a dit, elle a fait, il est maladroit…Au lieu simplement de dire si je m’adresse à un ami : je suis en difficulté si tu parles sur moi. Ou à ma fille : je t’apprécie plutôt en robe qu’en pantalon. Ou : je te propose de mettre la table, au lieu de : mets la table. Je viens déjà au passage d’énoncer deux règles d’hygiène relationnelle : éviter la relation-klaxon, le « tu tu tu « qui tue la relation…parler de soi au lieu de parler sur l’autre…Entendez bien que je ne fais aucun reproche ; nous sommes de véritables handicapés du relationnel, non pas parce que nous sommes des ignorants, mais parce que nous n’avons pas appris. Les relations interpersonnelles sont difficiles, car nous n’avons pas appris à entrer en relation et à communiquer. Je crois que commencer à changer de regard, à installer un peu plus de bienveillance dans nos relations, voir quels pièges, quelles erreurs, quels malentendus nous commettons en matière de relation pour tenter de faire différemment, est très stimulant, enthousiasmant , et donne du sens à la vie. Je parlerai de l’apprentissage à la responsabilisation de ce que nous envoyons, de ce que nous recevons, comme types de messages, à savoir les messages positifs cadeaux, et les messages négatifs toxiques. Au passage c’est le même canal relationnel qui fait circuler les deux messages. Alors, peut-être aussi apprendre comment garder le bon dans une relation et remettre le pas bon, ne pas le garder, etc. Regardez quand notre corps avale un mets avarié, il le rejette. En matière de relations humaines, nous n’avons pas appris que si on reçoit un message négatif c’est possible de ne pas le garder, c’est possible de ne pas l’avaler ou de se mettre en colère, ou de le ruminer, etc. Quand je l’enseigne aux personnes qui pratiquent l’aide à la personne, c’est un très bon remède si vous êtes amené à rencontrer des personnes agressives qui ont la maladie d’Alzheimer. Nous découvrirons bien d’autres choses…C’est un véritable apprentissage ; ce que je sais, c’est qu’à la suite du week-end les stagiaires sont enchantés, car cette méthode est simple…et concrète. »
A quel endroit cela se déroulera-t-il ?
« A l’hôtel Ibis de Chalon. Il s’agit d’être inscrit auparavant. »
Combien de places reste-t-il ?
«Les places sont disponibles jusqu’à la veille du stage. »
Qu’entendez-vous plus précisément par « Donner du sens à sa vie » ? Avez-vous auparavant traité ce sujet quelque part ?
« Depuis 13 ans de métier j’ai animé plusieurs fois ce thème. Apprendre à offrir des relations en santé avec des communications saines à notre entourage permet d’être un meilleur compagnon pour nous-même, et aussi pour autrui. En rencontrant peut-être le meilleur de soi je peux peut-être rencontrer le meilleur de l’autre. Je considère que la communication relationnelle peut donner du sens à sa vie si nous prenons conscience que nous sommes de véritables handicapés du relationnel. »
Y a-t-il un âge à partir duquel il vaut mieux procéder à une introspection dans la perspective d’un mieux-être ?
« Pour apprendre à mieux vivre avec soi-même et avec autrui il n’y a pas d’âge et pas de prérequis. Tout public, tout âge. En avril j’ai une dame de 78 ans qui s’est inscrite pour améliorer la relation à ses enfants. Je trouve cela formidable. Quand j’enseigne dans les classes 1h à 2h de communication relationnelle c’est court, et pourtant je suis émerveillée de voir à quelle vitesse les élèves entendent. Ils ont soif d’apprendre la relation…et ils en redemandent ! Je dis par exemple aux élèves que lorsque vos parents disent un « non » dans la relation en réponse à un désir, ce n’est pas contre vous, contre votre personne. Ce n’est pas parce qu’ils ne vous aiment pas, c’est pour mettre des limites et apprendre à gérer la frustration. Apprendre à différer leur désir et à leur enseigner que c’est à eux de commencer à prendre soin de leur désir, que les parents sont là pour les accompagner dans leurs besoins, non dans leur désir (il y a des périodes pour combler les désirs : Noël, l’anniversaire, éventuellement pour un examen). La réponse « non » est vis-à-vis de leur désir ou demande, non vis-à-vis de leur personne ou de l’amour qu’on leur porte. Nous sommes bien en train d’apprendre la relation, ce n’est pas de l’ordre des sentiments qui, eux, sont acquis. Unanimement les élèves me disent : « On vous remercie Madame de nous avoir dit que lorsque nos parents nous disent « non », ce n’est pas parce qu’ils ne nous aiment pas. C’est pour apprendre à gérer que tout n’est pas possible dans la vie. Eh bien bravo, j’apprends beaucoup d’eux. »
Quelles peuvent être les répercussions positives dès lors que le curseur a été mis sur davantage de gain individuel et, à l’inverse, quand la prise de conscience ou (et) la volonté dorment au fond de nous ?
«Les outils simples que j’emploie stimulent , réveillent la conscience, c’est certain. Nous ne restons pas longtemps endormis dans un stage, car la pratique stimule, allume. J’utilise par exemple la visualisation externe, qui montre qu’au-delà des mots, il s’agit de VOIR de quoi nous parlons. Cet outil le permet et est fabuleux. Il ne faut pas confondre la personne et son comportement, et je place une écharpe entre les deux personnes qui permet de voir la relation, le comportement de chacun…et nous traitons la situation que la personne a évoquée. Tout ceci dans une clause de confidentialité. »
Cette conversion de l’état quotidien normal à une envie de personnalisation accrue est-elle aisée à réaliser ?
« Elle est aisée à réaliser dans le sens où la communication relationnelle telle qu’elle est présentée est simple, efficace, et pleine de bon sens. Un seul mot, un seul outil, peut faire un véritable levier de changement dans sa propre vie, donne une conscience et au-delà de la prise de conscience, qui n’est pas suffisante, crée un enthousiasme à communiquer autrement, non plus à base d’accusations, d’injonctions, de culpabilisations…Le changement commence par soi-même. Je ne peux pas changer l’autre, je peux changer ma relation à l’autre, et si je me rends compte que les relations avec mes plus proches sont dévitalisées, alors cela donne le goût de poursuivre en toute authenticité. Il ne s’agit pas de grossir un ego, mais bien de découvrir un positionnement dans la relation avec bienveillance. »
Avez-vous constaté dans la société que les gens cherchaient à embellir leur vie au sens psychologique du terme, ou alors s’en contrefichaient ?
« Ce que je peux dire en écoutant les personnes qui viennent en stage, c’est qu’elles sont animées du désir que quelque chose change dans leurs relations, leur vie, et elles se donnent les moyens en venant en session de formation. Par conséquent, oui, nous pouvons dire qu’elles ont le désir d’embellir leur vie. Elles ont un « ras-le-bol » de ne pas savoir communiquer, de se blesser pour rien, d’entrer en conflit, donc elles viennent pour que quelque chose se passe, change, se réveille. Elles sont en recherche de relations en santé. Ce sont par exemple des personnes qui ont lu Jacques Salomé, et qui veulent au-delà de la théorie, mettre en pratique dans leurs relations, car elles sentent bien que les relations sont parfois dévitalisées, stérilisées, parce que l’on n’a pas su prendre soin de la relation, la nourrir. Je crois que c’est un beau cadeau que l’on puisse se faire et offrir à l’autre que d’apprendre la relation et à communiquer. Si nous n’avions pas appris le calcul, peut-être que 2 et 2 feraient 5 ou 8…Vous savez que Jacques Salomé se bat depuis plus de 45 ans pour qu’un jour l’on puisse apprendre la communication à l’école comme une matière à part entière, au même titre que le français, l’histoire, les maths…C’est ce que nous pouvons souhaiter pour ne pas rester des handicapés et être des citoyens plus responsables…
Renseignements
Coût : 130 euros par participant, 230 pour un couple. Acompte à verser lors de l’inscription : 42 euros par personne. Association « ESPERANCES » -Isabelle Thurel – Chemin des Gayets 84220 Goult ; 06.08.45.10.19 ; [email protected]
Michel Poiriault
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