Politique de droite

"Pour la défense des solidarités mais... responsables" plaident Amelle Chouit et Jean-Vianney Guigue sur Chalon 2

"Pour la défense des solidarités mais... responsables" plaident Amelle Chouit et Jean-Vianney Guigue sur Chalon 2

Devant une centaine de personnes réunies au Studio 70, les candidats UMP-UDI de l'UASL sur Chalon 2 ont dévoilé en avant-première les points majeurs de leur programme.

Le Studio 7O était bien rempli ce vendredi soir à l'occasion de la réunion publique organisée par Amelle Chouit, Jean-Vianney Guigue, Elisabeth Vitton et Landry Léonard, le quatuor, candidat sur le canton de Chalon 2 pour l'Union pour l'Avenir de la Saône et Loire. Après des premières annonces qui  avaient soulevé un vent de polémiques, Amelle Chouit, adjointe au maire de Chalon sur Saône en charge des affaires sociales a réaffirmé ses positions tout en adoptant une position plus consensuelle. "Je défends les solidarités, mais des solidarités responsables. Il faut sortir de cette atitude désinvolte, des 5 minutes par dossier sans s'interroger sur le sens de l'aide. On se doit d'être rigoureux dans l'octroi des aides départementales. Il faut combattre cette légerté  dans l'attribution et combattre les fraudes".

Pour Jean-VIanney Guigue, "on nous fait le coup de la sinistrose et bien à Chalon, les choses ne vont pas si mal à vous voir si nombreux dans cette salle" s'est amusé à souligner le binôme titulaire d'Amelle Chouit. "En 2004, le département était en bonne santé à l'arrivée des socialistes. On vous ment. Alors quand ils annoncent qu'ils n'augmenteront pas les impôts, c'est encore un mensonge qui doit être dénoncé".  Des propos bien évidemment essayant de contredire, les propos tenus quelques temps plus tôt par le Président du Conseil Général, rappelant que les impôts n'avaient pas été augmentés en Saône et Loire depuis 5 ans. 

Clientélisme, absentéisme de Benjamin Griveaux, retrouver une fiscalité supportable, Jean Vianney Guigue a asséné ses coups en direction de la majorité actuelle, en direction du public du Studio 70... avant de rappeler "si aucune élection n'est perdue d'avance, aucune n'est gagnée d'avance". 

Laurent Guillaumé