Politique

Le vote des jeunes influencé par les réseaux sociaux

Le vote des jeunes influencé par les réseaux sociaux

A 48 heures du premier tour des élections départementales, une très récente étude concernant l’influence des réseaux sociaux sur le vote des jeunes de 18 à 34 ans, a retenu l’attention d’Info-Chalon. Les explications.

Une étude Ipsos (institut de sondage français), en partenariat avec le King’s College de Londres, réalisée sur un échantillon représentatif de la population britannique, a démontré qu’un tiers des 18-34 ans (34 %) choisissent principalement leur candidat grâce aux réseaux sociaux.

 

En effet, pour cette tranche d’âge, la construction de leur opinion politique se détermine principalement grâce aux débats présents sur la toile, contrairement aux meetings, journaux, tracts, sondages, et autres moyens mis à disposition des candidats pour les campagnes électorales, qui retiennent beaucoup moins leur attention. Seuls les débats télévisés conservent leur attrait chez les jeunes.

 

Les réseaux sociaux deviennent donc pour les candidats un nouveau mode de propagande à ne pas négliger, les jeunes britanniques leur accordant, pour un certain nombre d’entre eux leur confiance, en raison d’un sentiment de proximité plus marqué avec les candidats. Il est d’ailleurs à n’en pas douter que les résultats de cette étude seraient quasi similaires chez les jeunes français, tout aussi « addict » à Facebook et Twitter.

 

En fait, les réseaux sociaux ont un certain nombre d’atouts dans le cadre d’une campagne électorale. Ils mettent en avant de l’information gratuite, peu censurée, et facilement relayée par les « amis Facebook » et les « followers de Twitter ». Autrement dit, un moyen de communication idéal, instrument de plus en plus plébiscité par les candidats.

 

Néanmoins, il serait toutefois préférable de ne pas prendre pour argent comptant tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux, et de conseiller à ces jeunes électeurs de se faire une idée plus poussée avant leur passage dans les urnes, en élargissant un peu leur champ de communication.

 

En tout cas, si les réseaux sociaux ont une quelconque influence sur une potentielle diminution de l’abstention, souvent très élevée chez les jeunes électeurs, il serait vraiment dommage de s’en priver.

 

M.M.