Chalon sur Saône

Au Stade-Fontaine au Loup, les femmes prennent la parole...

Au Stade-Fontaine au Loup, les femmes prennent la parole...

C'est l'opposition municipale qui a été sollicitée pour cette rencontre informelle dans le quartier du Stade - Fontaine au Loup. Une rencontre essentiellement féminine où les mères ont souhaité exprimer leurs inquiétudes et le bilan de la vie dans le quartier.

C’est à la demande des habitant(ES) du quartier nord chalonnais, qu’une rencontre avec le député Christophe Sirugue, l’ancienne adjointe à l’éducation Anne Bonniaud, l’ancien adjoint à la vie associative Mohieddine Hidri et la conseillère régionale habitante du quartier Nisrine ZAIBI, a eu lieu ce lundi en début d' après midi.

Les femmes de ce quartier se sentent délaissées par la municipalité et elles l'ont fait savoir.  Après les dernières annonces du maire sur les cantines scolaires, sur les activités périscolaires ainsi que sur le programme de réussite éducative, les femmes de ce quartier, mères d’enfants scolarisés, ont voulu se faire entendre. 

L’un d’eux fut de rencontrer le député, par ailleurs chef de l’opposition locale au conseil municipal. Christophe Sirugue a pu leur annoncer les décisions actées lors du dernier conseil municipal par la majorité actuelle. Il a d'ailleurs déploré les décisions du maire actuel en matière d’éducation. 

Ces mères de famille ont dénoncé le "caractère discriminatoire des décisions de la mairie au sujet des NAP et de la suppression du plat de substitution". Elles ont aussi pointé "les conséquences de la suppression du programme de réussite éducatif, évoqué les conséquences sur le pouvoir d’achat des familles modestes de l’augmentation du prix du repas à la cantine et des NAP sans oublier la garderie ainsi que les activités des centres de loisirs" avant de dénoncer "l'absence d’agents de la police municipale ni d’agent « relais » sensés sécuriser le passage piéton entre le Stade et Fontaine au Loup. Certains propos qui auraient été tenus par des élus de la majorité à l'encontre des femmes du quartier au chômage ont été également très mal perçus.

Ensuite est venue la question du renouvellement urbain ainsi que du devenir des services publics sur le secteur. Les habitantes ont pointé l’insalubrité ainsi que l’insécurité du secteur. L’une finie par dire « Nous payons 800 euros de TH, un loyer avoisinant les 550 euros sans compter les charges qui ne cessent d'exploser, et nous vivons dans de telles conditions! C’est le secteur d’habitation où la TH est la plus élevée. Qui accepterait dans ces conditions, de vivre de la sorte? A quand une prise en compte, réelle, des difficultés des habitants du secteur et surtout à quand un vrai projet d’avenir pour ce quartier? »

 Elles pensent constituer une association de parents d’élèves et exiger une réponse du maire, qu’elles entendent bien rencontrer. 
La FCPE était présente en la présence de Christelle Pelletier.

L.G (photo D.R)