Grand Chalon

Le Grand Chalon réunit les référents médicaux... au sujet de la désertification médicale

Le Grand Chalon réunit les référents médicaux... au sujet de la désertification médicale

Sous l'impulsion d'Alain Gaudray et Annie Lombard, respectivement conseiller délégué à la santé et à la prévention et Vice-Présidente en charge des solidarités, Sébastien Martin - Président du Grand Chalon, a réuni ce mercredi soir, les référents médicaux des 38 communes de l'agglomération.

Avec 93 médecins généralistes répartis sur l'ensemble du territoire de l'agglomération du Grand Chalon aujourd'hui, de toute évidence, l'urgence n'est pas de mise et pourtant. Le bilan démographique est sans appel. Alain Gaudray, maire de Fragnes, médecin et conseiller délégué à la santé et à la prévention a dressé des perspectives bien noires en terme de démographie médicale : 58 médecins généralistes en 2020 soit dans moins de 5 ans !  et plus que 34 en 2025 !  L'urgence est donc de mise au sein de l'agglomération et c'est là où l'oeuvre du politique doit entrer en jeu. Dresser des perspectives pour l'avenir de notre territoire au lieu de se contenter de gérer les inerties quotidiennes, car reporter à demain ce dossier serait suicidaire. 

Du coup, le Grand Chalon a demandé à chacune des communes de disposer d'un référent médical, un interlocuteur spécifique maitrisant l'intégralité du dossier. Une idée née des Universités d'été organisés par le Grand Chalon et qui a pris acte quelques mois après. 

La volonté du Grand Chalon est de mettre en place une démarche territoriale "cohérente et efficace" pour tous les projets de santé et de donner des réponses concrètes aux besoins des habitants mais "aussi impulser une vision territoriale concernant la désertification médicale". 

Alain Gaudray a rappelé l'ensemble des dispositifs d'accompagnements portés par l'Etat, la région ou le département tout en soulignant que les "communes resteront les maîtres d'oeuvre de leurs projets" avant d'insister sur la cohérence territoriale des projets à mener. 

Laurent Guillaumé