Chalon sur Saône

A l’instar de Napoléon, peut-être serait-il temps de se mettre en selle pour faire avancer notre jeunesse, donc notre avenir...

A l’instar de Napoléon, peut-être serait-il temps de se mettre en selle pour faire avancer notre jeunesse, donc notre avenir...

Nouvelle tribune de la part de Maxime Thiébaut et Agnès Lenôtre-Ancion au sujet d'un courrier adressé aux parents d'élèves de Chalon sur Saône.

" Il y a quelques jours, nous, parents de Chalon-sur-Saône, avons reçu dans nos boîtes aux lettres une maquette de la « Statue du Cheval », réplique du monument situé place de la République, à monter avec nos enfants.

Après lecture du courrier l’accompagnant, nous avons compris que cela faisait partie de la panoplie de Monsieur le Maire pour célébrer le bicentenaire de l’attribution de la Légion d’Honneur à notre ville.

Nous en avons discuté entre parents. Pour la quasi-totalité, cette maquette est allée tout droit dans la poubelle. Aussi, je m’interroge sur la pertinence de cette action ainsi que sur son coût. Déjà 91 centimes d'euros rien que pour le timbre, à quoi il faut ajouter la plaquette, le papier et le temps passer à mettre sous pli, le tout multiplié par le nombre de parents d'élèves !

Pour rappel, nous avons reçu le mois dernier un courrier nous expliquant que le budget de la ville imposait des restrictions sur le fonctionnement et l'entretien des écoles, et sur les crédits alloués aux bibliothèques et au dispositif école et culture.

Monsieur Platret prétend s’intéresser à la culture de nos enfants. Pourtant, depuis le début de l’année, je constate que la municipalité a restreint considérablement les dépenses allouées à notre jeunesse...

Personne n’a oublié non plus la prise en otage de nos enfants mangeant à la cantine, à des fins purement électoralistes. Nous noterons aussi, à l’approche de l’été, la suppression pure et simple des Saônates qui pourtant faisaient l’unanimité.

A l’instar de Napoléon, peut-être serait-il temps de se mettre en selle pour faire avancer notre jeunesse, donc notre avenir. "

Agnès Lenôtre-Ancion / Maxime Thiébaut