Opinion de droite

A propos du rachat de Verallia par les Américains

S'il manquait une preuve quant à l'abandon de nos entreprises par le gouvernement, Verallia en est aujourd'hui le triste exemple. Le groupe, numéro 3 mondial dans la filiale recyclage du verre, va être racheté par un géant américain, faute de repreneurs français. 

Je ne puis que déplorer l'attitude passive de l’État face à un tel drame économique. Si seulement ce fut un cas isolé, nous aurions pu admettre cette erreur... et encore ! Mais malheureusement, il n'en est rien. 

Quand je vois le Paris-Saint-Germain et le Printemps rachetés par le Qatar, nos vignobles cédés à de riches chinois, nos grands groupes, à la pointe de la technologie, comme Alstom, vendus aux américains, je me dis que le temps de la grandeur de notre pays est désormais bien loin. 

Le silence de la part de nos ministres et de nos élus régionaux est une honte pour la France. Avons-nous déjà vu les socialistes François Patriat et Marie-Guite Dufay s'élever face à de tels scandales ? Jamais. Ils n'oseront pas prendre le risque de se battre pour la sauvegarde de nos entreprises, comme l'exigeraient leurs postes d'élus de la Nation ! Défendre les citoyens, tel est leur rôle. Peut-être tiennent-ils trop à leurs places pour oser contredire le silence malsain du gouvernement de Manuel Valls...

Où est passé l’État stratège mis en place par le Général De Gaulle ? La Vème République a été dépouillée de toute sa substance par l'UMP et le PS.

Il faut dès aujourd'hui lutter pour une politique d'investissement, tant pour nos grands groupes qu'au profit de nos PME et TPE. 

Loin de moi l'idée de nous fermer aux investissements étrangers. Mais, face à une mondialisation qui réduit les peuples au simple rôle de consommateurs, il est capital de mettre en place un protectionnisme serein et intelligent. 

La survie de nos emplois en dépend. 

Fidèlement,

 
Maxime Thiébaut
Tête de liste de Debout la France 
Elections régionales en Bourgogne/Franche-Comté