Chalon sur Saône

Le 22 juin, c'est la Journée Nationale du Don d'Organes à Chalon sur Saône comme partout en France

Le 22 juin, c'est la Journée Nationale du Don d'Organes à Chalon sur Saône comme partout en France

Ce lundi 22 juin c'est la 15e édition de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs. L’occasion pour l'équipe de Coordination Hospitalière en prélèvements d'organes et de tissus de Chalon sur Saône pilotée par le docteur Alain Gaudray d’interpeller sur le sujet au moyen d’une compagne d’information. Les sites hospitaliers de Chalon sur Saône, Le Creusot et Montceau les Mines se mobilisent aujourd'hui.

Pour Alain Gaudray, médecin coordinateur du CHPOT de Chalon sur Saône, il est important de mettre un terme aux idées préconçues sur le don d'organe. "En France, ce sont 20 000 patients qui sont sur une liste d'attente pour être greffés" alors il est important de rappeler que l'âge ne limite pas le don d'organes, "même à plus de 80 ans, le fois ou les reins peuvent être prélevés sans aucune difficulté" précise-t-il, au moins que partout en France, la moyenne d'âge continue de progresser même si il reste encore beaucoup à faire "y compris au sein du corps médical". "Communiquer et communiquer, c'est le nerf de la guerre" rajoute Alain Gaudray, toujours à la pointe de ce qu'il se fait de mieux avec son équipe du CHPOT, au point de développer un certain nombre de protocoles (sur lesquels info-chalon reviendra) précurseurs en France. 

Sur les 20 000 greffes en attente en France par an, ce "ne" sont que qu'un peu plus de 5000 qui sont réalisées, c'est dire l'ampleur du besoin, même si les chiffres connaissent une ampleur croissante. Certes les greffes prélevées augmentent mais le nombre de personnes en attente d'une greffe aussi. En france en l'espace de moins de dix ans, le nombre de malades inscrits en liste d'attente a bondi de 70 % alors que parallèlement le nombre de greffes réalisés lui augmentait de 26 %. 

Précision utile pour Alain Gaudray, "vous êtes donneurs obligatoirement parce que le consentement est présumé depuis la fin des années 70. En France, toute personne est considérée comme consentante au don d’organes et de tissus si elle n’a pas exprimé de volonté contraire de son vivant. Si refus il y a, il est nécessaire de le stipuler sur le registre national des refus tenu par l’Agence de la biomédecine ou encore en en faisant part à ses proches".

Pour de plus amples informations, il est possible de se rendre sur l'hôpital de Chalon.

Laurent Guillaumé