Saône et Loire

Pour les tours de chant à Louhans de Florent Pagny le 11 juillet, et de Johnny le 12, merci qui ? Dominique Prudent bien sûr !

Pour les tours de chant à Louhans de Florent Pagny le 11 juillet, et de Johnny le 12, merci qui ? Dominique Prudent bien sûr !

D’ici peu, une double déferlante va s’abattre sur la ville de Louhans, d’ordinaire pas du genre à faire des vagues. A une exception près. Là, ça sera deux, mais c’est pour la bonne cause…La fréquentation sera telle à chaque fois qu’elle dépassera le nombre de ses habitants ! Fichtre ! Quèsaco ? Les disciples du ballon rond, qui ont déserté le stade de Bram depuis la fin de saison, laisseront les aficionados clamer haut et fort leur attachement inconditionnel à deux icônes de la chanson française : le très complet « régional de l’étape « Florent Pagny le samedi 11 juillet à 21h30, et la légende vivante Johnny le lendemain, également à 21h30. A l’origine de leur venue, le transporteur du cru Dominique Prudent effectue un tour d’horizon en notre compagnie.

Qu’est-ce qui a fait que vous vous soyez lancé dans ce défi ?

« Rien de spécial, c’est la continuité des choses et la tournée des artistes. Ca fait quatre ans qu’on organise ça pour les enfants, et pour les associations AAAMM et les Restos du cœur. Pourquoi ? Parce qu’il faut bien faire des choses.»

Après Julien Clerc en 2012, Patrick Bruel en 2013, Laurent Gerra en 2014, prochainement Florent Pagny-Johnny sur deux jours, vous avez tapé très fort en 2015. Quelle est votre botte secrète ?

« Alors là je n’en sais rien du tout. On va déjà essayer de réussir 2015. »

Etes-vous surpris par l’engouement du public, car vous êtes aux portes de la saturation, du point de vue des réservations ?

« Je ne suis pas surpris, car c’est une région qui aime la variété, et aujourd’hui ce sont les artistes qui viennent voir les gens. Donc les gens de la Bresse remplissent le stade à 90%, et il faut en être fier de cette région. Chalon, Montceau-les-Mines, Mâcon, Beaune, Lons-le-Saunier, Pierre-de-Bresse, Louhans, Bourg, il faut être fier de tout ça, que les gens viennent voir les artistes qu’ils aiment, surtout des artistes qui viennent dans des régions comme la nôtre, c’est extraordinaire. Voilà, il y a Lyon ou Dijon, et là ce sont eux qui viennent. »

Combien reste-t-il de places, et où se les procurer ?

« Dans tous les points de vente, après on peut appeler la crèche qui organise (Hola Kids à Branges au 03.85.75.50.08 N.D.L.R.). Ca se remplit vite et bien, mais il reste quelques places assises et debout pour Florent Pagny et Johnny Hallyday. On a remis 1.200 places assises il y a un mois de cela. Pour Florent la capacité sera dans les 7.500, et Johnny dans les 12.000. »

En termes d’image de marque et de notoriété, Louhans vaut par la célèbre volaille de Bresse. N’êtes vous pas en train de lui ajouter un fleuron avec ces spectacles estivaux, autrement dit, n’est-ce pas l’endroit où il faut être à cette période de l’année ?

« La Bresse, aujourd’hui, il n’y a pas que des concerts, il y a la volaille, la fête de la volaille qui est tout de suite début août, la fête de la musique, il y a plein de choses. La chose qui règne, c’est la volaille de Bresse, après derrière on essaie de faire des choses pour que les gens connaissent notre région, et pour qu’il puissent rire, chanter et danser un peu, mais ce n’est pas un fleuron, ces concerts. C’est juste quelque chose qu’on tente de faire. Regardez, à Chalon il y a Chalon dans la rue, à Tournus il y a Les Francos Gourmandes, donc actuellement c’est très difficile d’organiser tout ça, mais bon il faut qu’on profite tous de nos régions, c’est quand même fantastique. Toute la Bresse bourguignonne, de Chalon, Mâcon, Tournus, Bourg, Louhans, Lons-le-Saunier, Pierre, Beaune, tout ce qui est au milieu de tout ça est une belle région qu’il faut connaître. Après, pour moi un concert ce n’est pas un fleuron, c’est plutôt le vin, le fromage, la volaille, comme l’élevage du Charolais, l’élevage de la volaille de Bresse, et puis l’agroalimentaire. On est une région où il y a du vin, à manger, où les gens sont sympas, il y a du terrain, de belles maisons, des échanges, et puis c’est une région qui est très jolie à côté du Jura, des Alpes. On est sur la route du soleil, tous les gens passent dans notre région pour aller dans le sud ou pour monter sur Paris. Il faut essayer de faire bouger un  tout petit peu tout ça. » 

Quelques mots sur la crèche d’entreprise trilingue de Branges Hola Kids ?

« Elle a ouvert ses portes il y a maintenant cinq ans. Elle marche très bien on parle aux enfants en anglais, français, espagnol depuis l’âge de deux mois et demi. Il y a une vingtaine de femmes qui y travaillent, dont une dizaine d’étrangères, et aujourd’hui on est la première crèche de France à travailler comme ça, et il faut en être fier, car elle sert à tout le monde. Elle ne sert pas qu’aux entreprises, elle sert aussi aux particuliers, à toute la région, à des gens de Chalon, Lons-le Saunier, etc. et les enfants sont hyper heureux d’entendre ces langues depuis l’âge de deux mois et demi, et puis quand on s’aperçoit que beaucoup d’émissions disent qu’il faut faire comme ça depuis tout petit pour que l’enfant commence à entendre les sons, on peut être fiers de ce que l’on a fait. Mais c’est surtout grâce à une équipe qui est passionnée et à des parents qui nous font confiance pour réaliser ces belles choses. »

Comment faire au moins aussi bien en 2016 et par la suite ?

« Je ne sais pas, on va bien essayer de réussir 2015, c’est beaucoup, beaucoup de travail, beaucoup de soucis, je pense que le stress et la pression vont monter de plus en plus, d’ailleurs on le sent déjà. Il faut savoir que tous ceux qui organisent des manifestations de n’importe quelle ampleur ou de n’importe quelle teneur, quand on est on président ou animateur, nous qui organisons on a aussi sur nos têtes un peu une pression qui existe et que beaucoup de gens ne voient pas ou ne croient pas. Tous ceux qui organisent, que ce soient des petits concerts, des petits festivals, de danse, etc. on espère que tout va bien se passer. Si on n’avait pas la pression ce serait malheureux, surtout quand l’on organise ça. Il faut que les gens puissent chanter et danser comme toutes ces années. Il faut être très vigilant, c’est une grosse organisation, il a fallu encore respecter plein de normes que le sous-préfet, la préfecture nous ont mis en place pour nous faire avancer dans la qualité, donc c’est bien d’apprendre. On va déjà finir 2015, et on verra pour 2016. On va réfléchir, car ce sera vite là. C’est un travail d’un an d’avance, mais pour le moment nous allons digérer 2015. »

                                                                                                Michel Poiriault