Givry

Le « Couscous Clan » a servi de point d’appui aux noctambules consommateurs d’énergie

Le « Couscous Clan » a servi de point d’appui aux noctambules consommateurs d’énergie

 

Derrière le nom du groupe « Couscous Clan » et son jeu de mots gros comme une maison, pas la moindre allusion au Turlututu chapeau pointu ! Non, mais à une musique ne faisant point mystère de sa volonté d’entraîner ses zélateurs ou de simples coopérateurs à sa suite, ainsi que de faire voler en éclats en cas de besoin les partis pris des plus réfractaires. Si son tour de chant aux Musicaves avait commencé piano avec la chanson de Lou Reed « Walk on the wild side » », le reste était loin d’être à l’avenant, les reprises copinant avec les compositions afférentes à ce cercle fermé. A la lumière des particularités des chanteurs Rachid Taha (le découvreur du rock’n’raï) et Rodolphe Burger (lui aussi titillé par le rock, mais à consonance française, également guitariste), il n’est nul besoin d’être grand clerc pour subodorer ce que fut le déroulement du concert. D’autant plus qu’Hakim Hamadouche (mandole), kenzi Bourras (claviers), Julien Perraudeau (basse), et Alberto Malo (batterie), n’arrivaient pas en complément pour jouer les utilités. Ils ont tous montré leurs muscles au travers d’une musique généreusement baignée d’apports divers, dans un registre très orgiaque, où les rythmes à forte intensité ont abondé, et les grosses brassées empathiques expédiées à un public n’attendant que ça pour communier physiquement. Les quarantièmes rugissants ont assurément soufflé sur Givry…

 

Photos de Maria-Corinne Deliry                                                 Michel Poiriault