Chalon sur Saône

Vaste opération anti-drogue à la caserne Carnot à Chalon sur Saône

Vaste opération anti-drogue à la caserne Carnot à Chalon sur Saône

Ce matin les riverains de la rue Général Duhesme à Chalon-sur-Saône ont pu constater un important dispositif de véhicules de la gendarmerie accompagnés de véhicules civiles emprunter une porte dérobée de l’arrière de la Caserne Carnot.

Voyant également  des gendarmes, à l’intérieur de l’enceinte accompagnés de chiens, leurs inquiétudes grandissaient. C'est bien une opération anti-drogue de grande ampleur qui a été menée par la compagnie de Gendarmerie de Chalon-sur-Saône accompagnée sans doute d’autres services comme le PSIG ou éventuellement les douanes. 

Depuis une tour voisine, nous avons constaté que les forces de l’ordre sont entrées dans le bâtiment central où se trouvent les dortoirs afin de procéder à une revue de chambre selon les informations recueillies par info-chalon.com.De toute évidence, c'est une fouille minutieuse qui a été réalisée par les gendarmes à la recherche de produits stupéfiants. Une opération d'ampleur qui a sans nul doute été diligentée avec  les accords de la hiérarchie militaire et l’autorité du Tribunal de Chalon-sur-Saône, à savoir le procureur de la République ou le Magistrat en charge des Stupéfiants.

Selon des enquêtes publiées tout récemment, 20,6 % des militaires Français auraient admis avoir consommé au moins une fois du cannabis dans le mois.  Ce fait pouvant s’expliquer par la jeunesse de la population de nos soldats exposés au stress des opérations extérieurs (Afghanistan, Tchad et autres). Des chiffres qui n'ont soulevé aucun commentaire des autorités militaires bien évidemment. 

De toute façon les militaires qui auraient été pris ce matin en détention de produits stupéfiants feront sans doute l’objet d’une conduite à la gendarmerie pour la rédaction d’une procédure judiciaire diligentée par les militaires de la Gendarmerie. 

A Chalon-sur-Saône, la Caserne Carnot est fidèle à ses engagements quant à la préparation de ses soldats  qui se rendent sur les conflits militaires…  et bien évidemment il  vaut mieux prévenir que guérir

J.P.B.