Bourgogne

Unanimité pour que le siège de la Région Bourgogne - Franche-Comté soit à Dijon

Fallait-il s'attendre à autre chose ? Pouvait-il être envisagé que les élus au conseil régional de Bourgogne ne votent pas au profit de Dijon comme siège de la future grande Région Bourgogne Franche-Comté ? A priori oui.
Et pourtant les élus bourguignons s'ils ont voté en faveur de Dijon comme capitale régionale, l'ont fait à l'unanimité, mais sans que le FN et le PC prennent part au vote ! 
François Berthelon, le Président du CESER a précisé que celui-ci avait voté majoritairement pour. «Mais provisoire est superflu. Peut-on envisager de changer dans quelques mois. Par contre il faut une juste répartition des services et des hommes».
François Patriat a lui rappelé que les trois cinquièmes seront requis pour fixer le siège de façon définitive. «Il faudrait 3 voix des élus franc-comtois pour que ce soit le cas. Si non qu'adviendra-t-il», s'est demandé Emmanuelle Coint.
François Berthelon a aussi précisé que Besançon espère obtenir plusieurs grandes administrations, comme le Rectorat et l'ARS, si Dijon est effectivement consacrée capitale de la nouvelle région.
«L'essentiel c'est on fusionne pour quoi faire ?», a affirmé François Patriat, estimant que tout le monde sera engagé dans une dynamique d'économies. 
«Madame Dufay et Besançon ont des exigences. Avec elle on a travaillé sur les 300 ou 400 politiques. S'il n'y a pas la majorité des trois cinquième, le chef lieu et la capitale seraient dissociés», a ajouté de François Patriat qui a rappelé que la seule question était : «Etes vous favorable à Dijon pour le chef lieu et le siège».
Nathalie Vermorel a expliqué : «On a décidé de ne pas participer au vote. Ce n'était pas dans le programme de François Hollande. C'est un affaiblissement de la démocratie et on veut nous tenir la main pour le vote».
Philippe Hervieu a lui indiqué :  «On nous fait voter sur quelque chose d'important, avec un feuilleton en perspective. Pour les économies de déplacement, Dijon s'impose pour des questions environnementales».
Au nom du FN, Christian Launay a expliqué : «On est dans le flou le plus total. On s'est opposé à cette réforme, en renforçant la décentralisation contre l'Etat. C'est une hyper-métropolisation, avec une désertification et un oubli des territoires ruraux».

Alain BOLLERY