Chalon sur Saône

Chalon Autrement ne s'interdit pas un recours devant le tribunal administratif après le meeting politique de Gilles Platret et son équipe

Chalon Autrement ne s'interdit pas un recours devant le tribunal administratif après le meeting politique de Gilles Platret et son équipe

L'annonce a été faite ce jeudi soir à l'issue du conseil communautaire du Grand Chalon.

Christophe Sirugue en qualité de porte-parole des élus de Chalon Autrement a évoqué "la gravité de ce qu'il s'est passé hier". Sujet de leur expression, le meeting de Gilles Platret, Isabelle Dechaume et Sébastien Martin organisé ce mercredi soir à la salle Marcel Sembat. " Il y a eu pour le moins une confusion des genres hier soir. La population était invitée par le maire à une réunion de bilan de mandat et se retrouve au lancement d'une association politique en soutien à la majorité. Sur les 600 personnes, combien se sont retrouvées quasi otage de cette usurpation de réunion. En quoi cette réunion a-t-elle été un compte-rendu de mandat ? En quoi a-t-il été possible pour les participants d'interroger les élus sur l'action menée ? Quel espace a été développé pour un dialogue alors même que pendant la campagne on nous a expliqué qu'il fallait retrouver le dialogue".

Pas eu d'argent public ? 

"On ne se contentera pas d'une déclaration. On va demander par courrier au maire de Chalon au titre du droit d'information des élus mais aussi au titre du droit d'information des documents administratifs. On va lui demander le détail sur l'organisation et le coût, les documents de la soirée - ceux distribuués et ceux remis. Certains ont un logo de la ville et d'autres pas. On va demander des informations sur l'agence de communication pour savoir quel marché a été passé" si il s'agit de la ville

"On se tournera vers les institutions pour obtenir les réponses"

La menace du tribunal administratif a été clairement envisagée. "On considère que ces méthodes sont inacceptables parce que des informations sont données dans une réunion politique sur des éléments alors même que le conseil municipal réuni la veille n'a pas été considéré comme suffisamment représentatif pour obtenir les informations. Une ligne rouge a été franchie, une faute a été commise. On manifestera notre désapprobation. Si il devait y avoir d'une manière ou d'une autre  le moindre argent public engagé, on ira jusqu'au tribunal administratif."

Laurent Guillaumé

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