Grande soirée de l'atelier patois du centre socio-culturel de Saint Marcel

En octobre 2014, le Centre Socio-Culturel de Saint-Marcel a ouvert un atelier de patois bressan qu'anime le journaliste-écrivain Michel Limoges, le « pcho commis d'la Glaudine ». Depuis cette date, une bonne vingtaine de personnes se retrouvent régulièrement (deux fois par mois) pour parler du vocabulaire et de la grammaire (conjugaison, orthographe, prononciation…) qui étaient, et sont encore un peu en usage du côté de Saint-Marcel bien sûr, de Lans, d'Epervans, d'Oslon, de Châtenoy-en-Bresse, mais aussi de Saint-Germain, de Saint-Martin, de Pierre ou de Verdun…

 

Ces réunions bimensuelles sont aussi l'occasion pour les uns ou les autres de raconter des histoires (drôles) et même de chanter. Tout cela en patois bressan, bien entendu ! Vous voudriez en savoir un peu plus, voir comment tous ces « étudiants » se débrouillent avec les difficultés de la langue patoise, l'humour et la musique qui sont au programme de ces séances ?

 

Une occasion unique vous est donnée de le savoir. En effet, l'atelier patois du Centre Socio-Culturel de Saint-Marcel organise une grande soirée récréative entièrement en patois (ou presque).

 

Au programme, il y aura des chansons (J'aime Lans, Les Gaudes (vieille chanson bressane), Ô Marie (reprise du célèbre « Oh Marie » de Johnny Hallyday, revu et corrigé en patois !)... et des histoires racontées par les « étudiants ». Une mini-conférence sur le Tacot des patates (qui passait autrefois par Saint-Marcel) avec projection de photographies sur un grand écran est également prévue. Une ou deux surprises compléteront cette soirée au programme bien chargé !

 

Ne vous inquiétez pas pour la compréhension du patois, tout sera mis en place pour qu'elle soit optimale ! Rendez-vous donc mardi 7 juillet, à 19 heures, Salle Gressard à Saint-Marcel ! L'entrée est libre et gratuite ! Mais comme dit la Glaudine, « si vous vou-yez pas vous r'trouver d'bout dans l'fand, apeu en pu, vous faire r'marquer en entrant, arrivez pas quand y'est crampé ! »