Chalon sur Saône

Le Conseil des Droits et des Devoirs des familles installé à Chalon

Le Conseil des Droits et des Devoirs des familles installé  à Chalon

En présence du Procureur de la République de Chalon sur Saône, du Sous-Préfet de l'arrondissement de Chalon sur Saône et du maire, le conseil a été installé en mairie. Explications d'info-chalon.com

C'était l'une des promesses de campagne électorale, même si ce dispositif n'est pas obligatoire dans des villes de moins de 50 000 habitants. Accompagnée par un cabinet spécialisé dans ce dispositif, en pilotant d'ailleurs une cinquantaine sur le territoire hexagonal, la ville de Chalon a installé officiellement son conseil des droits et des devoirs ce vendredi en mairie, en présence de Christophe Rode, Procureur de la République et Jehan-Éric Winckler - Sous Préfet de l'arrondissement de Chalon sur Saône. 

Lutter contre les incivilités

Le Conseil des Droits et des Familles entend lutter en amont du processus judiciaire contre les petits méfaits susceptibles de prendre à terme des proportions incontrôlables. Il s'agit donc d'une instance de prévention en lien étroit avec l'ensemble des partenaires que sont l'Etat, le Conseil Départemental de Saône et Loire, les forces de police, la justice ou encore l'Education Nationale.

Pas question d'y voir une juridiction supplémentaire ont rappelé le Procureur et le Sous Préfet

Jehan-Eric Winckler a rappelé au cours de la présentation qu'il était hors de question de voir dans ce dispositif une nouvelle juridiction. Une affirmation ferme à destination de celles et ceux qui voient dans le conseil des droits et des familles une entité susceptible de venir contrebalancer la justice. D'ailleurs, l'information a été donnée. Dès lors que la justice intervient, le Conseil des Droits et des devoirs perd son rôle et doit s'effacer. C'est donc en amont que tout sa valeur va se jouer. 

Rappel à l'ordre, proposer des mesures d'aides aux familles et proposer un accompagnement parental, telles sont les tâches qui incombent au Conseil installé ce vendredi... le tout en garantissant le parfait anonymat des dossiers traités. Des dossiers qui devraient avoisiner le nombre de 50 par an, "pas plus au risque de nuire au système" a précisé le cabinet à l'origine de ce dispositif dans d'autres villes. 

Laurent Guillaumé