Culture

La mobilisation pour sauver l’Arrosoir à Chalon se poursuit

La  mobilisation pour sauver l’Arrosoir à Chalon se poursuit

Vendredi soir, ce sont deux cent personnes qui sont venues à l’Arrosoir pour soutenir l’Association mise en péril par une baisse de 25% des subventions accordées par la ville de Chalon-sur-Saône.

Une pétition a été lancée et a recueilli, d’ores et déjà, plus de trois cent signatures. Samedi, avec une belle programmation, l’Arrosoir, entre concerts placés sous le signe des duos inédits, « Didier Petit/ Aymeric Descharrières, Quostet, Roberto Negro/ Anaïs Blanchard à 17 heures puis  à 21 heures  Andy Emler / François Merville, Gueorgi Kornazov Quintet et Jam Session, et une mobilisation générale pour recueillir un maximum de signatures, a réuni un public tout aussi nombreux que vendredi soir. Jauge pleine pour cette deuxième soirée de festival.

 « On vient pour sauver l’Arrosoir parce que pour nous c’est un lieu essentiel du Jazz. Nous serions très malheureux si l’Arrosoir n’existait plus ». Anne et Vincent

« Je viens car j’aime la musique et j’aime venir dans ce merveilleux site de l’Arrosoir » Aurélien.

« J’ai tenu à être présente pour soutenir le site de l’Arrosoir et ses employés. Ici il y a toujours de très beaux concerts et je veux vraiment que l’Arrosoir continue à vivre » Corinne

« Je soutiens l’Arrosoir et Lapéniche comme toute les autres associations. La situation est dramatique pour eux. Je pense qu’il faut commencer par écouter les gens de ces deux structures et leur apporter une solution » Mourad

« Je suis ici pour soutenir l’Arrosoir et contrer les gens qui ne veulent plus de culture à Chalon-sur-Saône » Yul

« C’est important pour moi d’apporter mon soutien à cette structure. Etant musicien, c’est l’occasion d’écouter d’autres styles et de retrouver des copains musiciens » Christian

« C’est important que Chalon conserve deux structures comme l’’Arrosoir et Lapéniche qui sont complémentaires. On est tous musiciens dans la famille mon fils Ary, ma femme Nadine et moi ! » Hervé

J.P.B.