Agglomération chalonnaise
Herbert Léonard présent au 22ème show des Cigales de Saint-Maurice-en-Rivière le 7 novembre. Pour le plaisir...
Publié le 12 Octobre 2015 à 10h21
Chaque année à semblable époque, l’association de Saint-Maurice-en-Rivière La Gaudriole –originellement marquée au fer rouge de la danse au sens large- se donne corps et âme à son concours de chant amateur (quatre catégories à partir de 8 ans), en la salle de la commune précitée dédiée notamment à cet effet. Le samedi 7 novembre à 20h30 ce sera le 22ème show des Cigales, avec le charismatique Herbert Léonard en tant que président du jury. De la belle ouvrage qui devrait se conclure en apothéose.
« Amoureux fous », « Puissance et gloire », « Pour le plaisir », etc. ces titres, surtout le dernier, sont-ils pour vous vigoureusement allusifs ? Le chanteur de variétés va avec son timbre chaud à la puissance caractéristique, parachever le défilé ininterrompu d’interprètes à tout le moins, en quête de notoriété le cas échéant, en créant un électrochoc. Même si l’invité d’honneur se retranche derrière son humilité, de toute évidence il formera la force d’attraction d’une manifestation éminemment sympathique et détectrice de talents…Dingues de kaléidoscope de valeurs et d’un artiste majeur accouplé au patrimoine de la chanson française, la fièvre du samedi soir fera figure de virus à partager sans souci du lendemain ! En attendant le climat fusionnel programmé, le très coopératif Herbert convoque ci-dessous passé, présent et avenir.
Que devenez-vous, quelle est votre actualité présente et à venir ?
« Je vais bien, il y a beaucoup plus malheureux que moi ! La question que vous me posez, c’est de savoir pourquoi on me voit peut-être moins en télé et à la radio, eh bien c’est parce que les choses changent, que le métier évolue et que les gens de ma génération commencent à être moins suivis en radio et en télévision. Le public lui-même a besoin de ses propres idoles, enfin je parle des jeunes, et nous, nous sommes assimilés à une certaine génération, alors évidemment ces autres générations nous suivent d’un petit peu plus loin on va dire. J’ai fait l’année dernière un album qui s’appelle Demi-Tour, toujours en vente actuellement, dans lequel je reprenais des chansons que j’avais enregistrées quarante ans ou plus tôt, qui étaient du rhythm and blues, car j’ai commencé par du rhythm and blues, et je suis en train de travailler sur une compilation, parce que ma maison de disques m’a demandé d’en réaliser une, avec une demi-douzaine de titres inédits, qui sortira au mois de février de l’année prochaine. Pour les concerts, j’en fais tout le temps, je veux dire par-là que je fais trois-quatre galas par mois, et à partir de la fin février jusqu’à la fin mai, je partirai avec une nouvelle tournée qui est une sorte de suite d’Age tendre et tête de bois qui s’appelle Mes idoles, dans laquelle on va être une dizaine d’artistes pendant trente-sept dates avec le même type de formule. Il y a un public pour ce genre de plateau, et les gens adorent s’amuser. Ce sera un petit peu moins long qu’Age tendre et tête de bois qui durait quatre heures, là ça va durer à peu près trois heures, parce que l’on ne sera qu’une dizaine d’artistes au lieu d’être quinze, et je pense que les gens sont plus à l’aise ainsi. Chaque artiste aura l’occasion de chanter un peu plus de chansons que ce qu’il faisait sur Age tendre et tête de bois.»
Présider un concours de chant amateur, est-ce une lourde responsabilité par rapport aux aspirations des uns et des autres ?
«C’est toujours très difficile d’être à la fois juge et partie. Il faut tenir compte d’un tas de critères, comme le stress que l’on éprouve en montant sur scène. Il faut avoir une certaine indulgence pour ce que l’on voit et entend. Personnellement je me suis toujours refusé de juger qui que ce soit, mais là c’est plus honorifique qu’autre chose. Je vais donner mon avis sur ceux qui se présentent sur scène, et vous savez, tout le monde a envie de chanter, ne serait-ce que sous sa douche, et parfois il y en a qui ont assez de « culot », car ça m’est arrivé aussi quand j’étais jeune, de monter sur scène et d’essayer de prouver aux gens qu’on sait chanter. Les concours de chant ont toujours existé, ils existeront toujours parce que pour certains il n’y a pas d’autre solution de tenter de montrer à tout le monde ce que l’on sait faire. »
Quels conseils prodigueriez-vous à celles et ceux qui souhaiteraient vous emboîter le pas ?
« Je ne suis pas vraiment un très très grand conseilleur, je me suis toujours appliqué la maxime suivante : si on y croit, il faut y aller. Il faut y croire surtout. On a envie de faire ce métier-là, si on a envie de percer dans la chanson, ce qui est de plus en plus difficile, car les temps changent, et le monde du show-business se réduit de plus en plus. La seule solution c’est d’y croire beaucoup pour y arriver. Avoir confiance en soi aussi, travailler parce que c’est du boulot quand même malgré tout, les choses ne vous tombent pas toutes rôties dans l’assiette. Il faut vraiment s’y consacrer à fond. »
Que chanterez-vous ce soir-là à l’issue des prestations ?
« Je ne sais pas encore, car ce n’est pas très défini tout ça. Ce ne sera pas moi la vedette ce soir-là, mais ceux qui se produiront sur scène. Je serai là probablement pour les regarder, les écouter, donner mes conseils, et puis je sais qu’à la fin je dois chanter deux-trois chansons. »
Auriez-vous aimé faire carrière dans le foot, ou ne vous atteler qu’à la vulgarisation des avions russes de la Seconde Guerre mondiale, deux de vos passions ?
« Le foot c’est mon sport favori, et comme tout un chacun j’avais envie de faire du sport, donc j’ai fait du foot, parce que j’adore le foot. Est-ce que j’aurais voulu être professionnel de foot ? Avec le recul du temps, je me dis que oui, mais à l’époque je n’avais vraiment que le rock n’ roll dans la tête, toutefois je jouais au foot le dimanche pour me délasser. Quant aux avions russes, c’est mon hobby. C’est une passion en-dehors de la chanson bien sûr, je m’y adonne encore aujourd’hui, parce que ça me détend, ça me change les idées, ça me permet d’apprendre beaucoup de choses autrement que par le milieu du show-business, et ça me convient parfaitement. »
Lorsque l’on est idolâtré, est-ce un challenge à relever en permanence pour être à la hauteur, ou se sent-on prisonnier d’un système qui vous dépasse ?
« Non, si on se sent prisonnier d’un système, il faut sortir de là. Pour moi c’est un challenge à chaque fois que j’entreprends un nouveau disque, ou lorsque je vais aller faire un gala. Il faut essayer d’être le plus concentré et le plus performant possible. »
Depuis votre premier single sorti en 1967, que d’eau a coulé sous les ponts ! A quoi attribuez-vous le fait qu’après avoir traversé plusieurs époques, vous soyez toujours demandé ?
« J’ai eu beaucoup de chance, car j’ai fait mon premier disque de façon assez inconsciente on va dire, parce que les choses allaient très vite et que le disque était en pleine expansion, avec un genre de musique qui s’appelait le rhythm and blues que j’étais presque, je dis bien presque, le seul à faire en France, et en français. Ca n’a pas duré très longtemps, jusqu’en 1972. J’ai eu un accident de voiture en 70, les choses ont périclité après, et pendant toutes les années 70 je n’ai plus chanté, j’ai fait autre chose. Je me suis dirigé plutôt vers une carrière de journaliste dans l’aviation, et j’ai eu beaucoup de chance, puisque j’ai rencontré Julien Lepers que tout le monde connaît, qui avait un wagon de chansons à proposer à qui le souhaitait. J’ai voulu en prendre, et il y avait « Pour le plaisir » dedans. Ma vraie carrière a démarré avec Julien Lepers en 1980, et ça dure toujours. »
Qu’est-ce qui, à ce jour, vous a le plus marqué positivement dans votre parcours artistique ?
« D’abord ma collaboration avec un tas de gens qui m’entouraient bien, me conseillaient bien, avec qui je m’entendais bien. Il y avait Bernard Estardy qui hélas nous a quittés il y a quelques années, qui était le preneur de son, et un peu le directeur artistique de toute cette équipe que je composais avec Julien Lepers, Vline Buggy qui était l’auteure de toutes les chansons et le producteur, et puis tous les gens qui m’ont aidé dans la promotion de mes disques à chaque fois qu’ils sortaient, afin que mes apparitions sur scène, à la télé ou à la radio soient les plus judicieuses possibles. »
Renseignements/Inscriptions/Réservations :
Tarif unique : 15,00 euros. 03.85.47.58.25, www.lagaudriole.fr
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