Politique de gauche

ELECTIONS REGIONALES BOURGOGNE FRANCHE COMTE : Marie-Guite Dufay (PS) a présenté son projet

ELECTIONS REGIONALES BOURGOGNE FRANCHE COMTE : Marie-Guite Dufay (PS) a présenté son projet

Les quatre priorités de la candidate sont : Construire ensemble la grande région... Protéger et créer plus d'emplois... Renforcer les solidarités... Accélérer la transition énergétique...

Communiqué de presse

 

MARIEGUITEPROJET2.jpg


Marie-Guite Dufay a présenté le projet qu'elle porte avec la liste Notre Région d'Avance samedi 31 octobre à Besançon devant 400 personnes venues des 8 départements de Bourgogne et Franche-Comté.
Ce projet est désormais accessible à tous sur le site internet de campagne, à l'adresse : http://www.notreregiondavance.fr/actualite/jaimerais-vous-dire.
Marie-Guite Dufay a ensuite inauguré sa permanence de campagne bisontine. Les deux permanences de campagne de Dijon et de Besançon sont désormais fonctionnelles et seront ouvertes au public du lundi au samedi de 10h à 12h et 14h à 18 aux adresses suivantes :
A Dijon : 5 Rue Henri Baudot
A Besançon : 17 avenue de la gare d'eau.

L'intervention de Marie-Guite Dufay :
Je vous remercie tous pour votre présence nombreuse et chaleureuse, avec une mention particulière pour nos têtes de liste départementales, et pour les militants de Besançon qui se sont investis dans l’organisation de cet évènement. Nous sommes réunis ce matin pour un évènement majeur  - la présentation de notre projet - qui marque à la fois l’aboutissement d’un long processus et un nouveau départ dans la campagne des élections régionales, et je ressens beaucoup d’émotion à la partager avec vous tous.
Un aboutissement, car ce projet, c’est d’abord le fruit du temps d’avance que nous avons pris avec François PATRIAT il y a maintenant plus de 18 mois. Partageant l'intuition que nos deux régions, complémentaires, avaient davantage intérêt à la coopération qu'à la concurrence, nous avons alors décidé de prendre les devants. Depuis, nous n’avons pas cessé de  travailler ensemble. Et plus nous avançons, plus l'évidence de nos complémentarités et l'intérêt que nous avons à unir nos forces saute aux yeux, pour réaliser ensemble des projets que nous peinerions à porter seuls.

Un aboutissement, car ce projet, c’est le résultat des 3 mois de débat que j’ai souhaité depuis cet été au nom de la méthode qui est la mienne. Cette méthode, c'est celle qui nous a amenés à recueillir des dizaines de contributions sur le site, à organiser plus de 200 cafés débats (dont 15 auxquels j’ai personnellement participé) avec plus de 3000 participants. Ces cafés débats incarnent notre conception ouverte et participative de la politique, où l'on met collectivement en débat les enjeux qui font la vie d'un territoire, où l'on fait la politique avec les gens et non à leur place. La méthode, ce sont les dizaines de déplacements de terrain que j’ai effectués depuis cet été, pour aller à la rencontre de ceux qui portent l'innovation dans tous les domaines.

Un nouveau départ, car ce projet n’est pas gravé dans le marbre. Il n’a pas vocation à figer une fois pour toutes l’ensemble des politiques que nous voulons porter, mais à identifier les enjeux clés pour notre territoire, les convictions et priorités qui sont les nôtres, à dire la Bourgogne Franche-Comté que nous voulons pour 2021, terme du prochain mandat. Nous avons plus de convictions que de certitudes. Le débat devra se poursuivre pour construire les politiques publiques dont notre territoire a besoin avec toute la réactivité nécessaire pour s'adapter aux nouvelles réalités pendant ses 6 ans. A nous de créer les conditions de ce débat qui va de pair avec la responsabilité politique.

Un nouveau départ, car ce projet, c’est d’abord et avant tout la réaffirmation de nos propres valeurs. Ces valeurs, c'est le langage de vérité et l'attachement au fond qui nous caractérisent, loin de la démagogie des uns et de l'absence de proposition des autres. Ces valeurs, ce sont celles qui distinguent la droite et la gauche, qui va naturellement plus loin sur le terrain des solidarités, de l'écologie et de la démocratie. Les 110 propositions que nous vous remettrons à la fin de cette réunion forment un tout cohérent qui incarne notre vision de la Bourgogne Franche-Comté pour 2021. Une vision qui porte un projet politique de transformation collective et non d'acceptation du réel au prix de quelques ajustements qui confortent les intérêts en place. C'est là ce qui distingue fondamentalement la droite et la gauche. Cela va plus loin qu'une question de curseur. C'est le sens de la démarche qui est en cause.

Un nouveau départ, car c’est maintenant que la campagne commence vraiment. Maintenant qu’il va falloir convaincre. Convaincre des électeurs indifférents à ce scrutin pourtant décisif pour l’avenir de notre territoire. Convaincre tous ceux qui sont tentés par l’abstention, l’extrémisme ou l’alternance. On nous prédisait une défaite certaine. Inutile de faire campagne, nous disaient certains. Et pourtant, vous l’avez certainement lu, le dernier sondage, qui n’est qu’un sondage, nous place tout juste derrière la droite au second tour. Dans la marge d’erreur, avec un tiers de sondés qui ne se prononcent pas. Autant dire que dans un contexte national aussi difficile, nous avons toutes nos chances. A nous de mobiliser, de rassembler, de débattre et de convaincre. Je porte en moi cette volonté de victoire et le veux la partager avec vous.
Je ne vais pas vous égrener   les 110 propositions que vous aurez tous à la fin de cette réunion, mais je veux partager avec vous les grandes lignes du projet, et les 20 principales propositions qui en découlent. Ces 20 propositions s’articulent autour de 4 convictions simples et fortes. 4 convictions en adéquation avec nos valeurs de gauche.

1ère conviction : La Grande région est une chance, et elle doit être d’abord et avant tout l’affaire des citoyens. A nous de construire ensemble la grande région.
2ème conviction : L’emploi doit être LA priorité de nos priorités. Ce n’est pas la région qui peut décréter la baisse du chômage, mais elle peut et doit créer les conditions du développement économique et donc de l’emploi. De même qu’elle peut et doit protéger les plus exposés à la précarité. Oui, l’action publique n’est pas impuissante face au chômage.
3ème conviction : La lutte contre les inégalités, sociales et territoriales, et le renforcement des solidarités, doit demeurer la boussole de toutes nos politiques publiques. C’est la raison d’être d’une majorité de gauche.
4ème conviction : L’accélération de la transition écologique est une nécessité et une opportunité. Il nous faut aller plus vite et plus loin, pas seulement parce que notre pays accueille le monde entier dans quelques semaines sur cette question à l’occasion de la COP 21, mais parce que c’est maintenant et ici, sur les territoires, que la transition peut se faire durablement.


1. CONSTRUIRE ENSEMBLE LA GRANDE REGION


La Grande Région c’est d’abord vous ! Pour construire durablement l’avenir de cette Grande Région nous devons nous appuyer sur toutes les énergies. Il ne s’agit pas d’associer pour cautionner, de consulter sans écouter mais d’impliquer, dans nos grands projets ceux qui, demain, en seront les acteurs. Ne faisons pas la sourde oreille, faisons confiance à l’expérience de terrain. C’est seulement à cette condition que nous pourrons restaurer la confiance entre les élus et la société. Entre vous et nous. Plus d’éthique, plus de transparence, plus de démocratie, voilà l’enjeu qui est devant nous pour cette grande région.

C’est pourquoi je veux généraliser les journées citoyennes (expérimentées en Franche-Comté), qui réunissent des habitants tirés au sort pour participer à la construction des politiques publiques, tout comme je veux poursuivre le dialogue social territorial avec les syndicats, et ouvrir un outil numérique régional pour faire vivre le débat démocratique.

Pour rapprocher la nouvelle région des territoires, je veux garantir la présence de la grande région dans la proximité en allant au-devant des initiatives de terrain pour favoriser leur émergence, leur développement et leur mise en réseau grâce à un accès plus facile aux services de la région. Il s'agira d'animer le territoire, de le mettre en mouvement, pour que les politiques publiques soient co-construites et non imposées.

Respecter les citoyens, c’est aussi faire preuve de bonne gestion. C’est pourquoi je veux une région exemplaire de ce point de vue-là, comme l’a été la région Franche-Comté. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la cour des comptes et l’agence de notation Standard % Poors. Je n’en fais pas un objectif en soi, mais la condition pour offrir le meilleur service possible au meilleur coût pour le contribuable. La fusion des deux Régions va renforcer l’efficacité des politiques publiques. En simplifiant et en mutualisant certaines compétences, la fusion nous offrira progressivement la possibilité de réaliser des économies d’échelle. En continuant bien sûr à jouer pleinement son rôle de service public de proximité.


Mais la grande région, ce n’est pas seulement une nouvelle institution. C’est d’abord et avant tout un nouveau territoire à habiter ensemble. Un territoire de projets et une communauté de vie. A nous de renforcer les liens entre Bourguignons Franc-Comtois et de construire un projet qui leur ressemble pour faire émerger une nouvelle identité commune. Dans une société menacée par le repli sur soi et la peur de l’autre, la Bourgogne Franche-Comté doit être un espace de liens, de coopération et de partage. Elle doit inviter au dépassement de soi par l’audace collective. Elle ne saurait se réduire à un espace de développement économique, mais doit incarner un projet de société fondé sur la qualité du vivre ensemble et la fraternité. Nos leviers ? La culture, le sport et la vie associative, dont je veux faire les ferments du vivre ensemble et d’une nouvelle identité commune en sanctuarisant les budgets consacrés à ces politiques.



2. PROTEGER ET CREER PLUS D’EMPLOIS

Notre Grande région Bourgogne Franche-Comté fait le choix de "l'économie de la qualité". La taille et l'histoire des territoires de la Grande Région Bourgogne Franche-Comté nous encourage à miser plus sur la qualité que sur la quantité, et cela dans toutes les dimensions de l'activité humaine. Ce n'est pas d'une Région en grand dont nous avons besoin mais d'une économie qui fait de la qualité le grand défi à relever : qualité de la production des biens matériels et immatériels, qualité de leur distribution et qualité de la consommation, dans le respect des hommes et de l’environnement. Notre nouvelle région dispose de nombreux atouts pour rester la première région industrielle de France, mais aussi pour développer les services, le commerce, l’artisanat. C’est en Bourgogne Franche-Comté que l’on invente l’énergie de demain, les véhicules et les trains du futur, les thérapies innovantes ou une autre conception de la nutrition.
C’est pourquoi je veux investir dans les emplois de demain en soutenant la recherche et l’innovation à l’université et dans les entreprises, et grâce aux investissements d’avenir dans les secteurs porteurs : énergie, mobilités, santé, agriculture d’excellence, économie sociale et solidaire…
Pour cela, il faut favoriser la montée en puissance d’une université fédérale et attractive, connectée aux besoins de l’économie et aux aspirations des jeunes.

Il nous faut aussi continuer à accompagner les très petites, petites et moyennes entreprises à s’installer, à grandir et à accéder aux marchés publics et aux marchés internationaux.


Compétition économique marquée, exigence nouvelle de mobilité professionnelle : qu’ils soient actifs ou demandeurs d’emplois, les Bourguignons Francs-Comtois sont aujourd’hui confrontés à des nouveaux défis en matière d’emploi. Ce que nous devons leur garantir ? Un droit à être accompagné dans leur parcours professionnel tout au long de la vie. Pas de rupture ou de temps mort, mais des solutions de formation pertinentes et ajustées. Et plus de solidarité avec ceux qui sont les plus exposés à la précarité.

Aujourd’hui, les carrières ne sont plus linéaires. Il est vain et illusoire de vouloir garantir le droit à un emploi à vie dans la même entreprise, voire même dans le même secteur d’activité. De nouvelles trajectoires professionnelles sont envisageables à condition d’offrir, à tous les habitants de Bourgogne Franche-Comté la possibilité d’être accompagné et sécurisé dans leur parcours professionnel : un accès à la formation au plus près de chez eux, et un accompagnement individualisé et équitable tout au long de leur parcours de formation. Cette nouvelle manière d’aborder les projets professionnels et cette exigence de mobilité doivent être source d’opportunités et d’évolutions professionnelles. Pas de blabla sans résultat : nous devrons favoriser de nouveaux compromis sociaux entre le développement économique et la protection des salariés.

Pour plus de sérénité et de sécurité, ces nouvelles trajectoires professionnelles doivent impérativement s’accompagner de protections et de sécurités nouvelles. Grâce à un dialogue social territorial fécond entre les entreprises, les partenaires sociaux, les collectivités territoriales et le Service Public de l’Emploi, nous pourrons mieux anticiper les mutations économiques, technologiques, écologiques et sociales et accompagner les mutations professionnelles individuelles.

C’est pourquoi je veux protéger les emplois d’aujourd’hui grâce aux accords "former plutôt que chômer" négociés avec les partenaires sociaux dans les entreprises en mutation et à la formation de plus de 100 000 demandeurs d’emploi dans les métiers qui recrutent.

Idéalement située entre l'Ile de France et la métropole lyonnaise, la Grande Région est une nouvelle porte d’entrée vers la Suisse et l’Allemagne. Cette position géographique est un atout pour l’emploi : elle place la Bourgogne – Franche-Comté au cœur des échanges français et européens. Que ce soit par la route, le rail, les voies d'eau ou par les transports aériens, la Grande Région veillera à ce que les échanges continuent de se structurer et de se développer en favorisant les interconnexions. La gestion des fonds européens par la grande région représente un levier supplémentaire pour accélérer les dynamiques de développement, tout comme la coopération avec la Suisse qui ouvre notre territoire sur le reste de l’Europe.

Pour réussir cette ambition, je veux ouvrir la Bourgogne Franche-Comté sur l’Europe et le monde grâce à la mobilisation des fonds européens et aux coopérations renforcées avec la Suisse.


Pas de développement sans réseau… Pas de réseau sans révolution numérique ! Nous devons faire de la mise en réseau du territoire l'objectif à atteindre : relier tous les habitants, sans exception, au très haut débit. Pour atteindre cet objectif d’ici 2022, il faudra jouer collectif et mobiliser à la fois les moyens de la région, de l’Etat, des autres collectivités et de l’Europe pour accélérer le déploiement sur le territoire.


3. RENFORCER LES SOLIDARITES


Etre solidaire, c’est d’abord être aux côtés des plus modestes, et cela doit se traduire par des actes concrets. Concret comme le pouvoir d’achat des ménages, que peut et doit protéger dans le cadre de ses compétences. Nous disposons de leviers pour cela, nous les activons déjà et nous irons encore plus loin, en faisant clairement la différence avec la droite sur ce sujet :

-    En consolidant les fonds sociaux des lycéens et des apprentis,
-    En maintenant la gratuité des manuels scolaires et en accompagnant le basculement sur les supports numériques,
-    En instaurant une tarification sociale progressive du service public de l’hébergement et de la restauration scolaire,
-    En garantissant la qualité et la gratuité des transports scolaires
-    En généralisant la carte avantages jeunes et l’aide au permis de conduire pour les jeunes en recherche d’emploi
-    En réduisant la facture énergétique des ménages grâce à l’aide à la rénovation des logements
-    En harmonisant la tarification du TER sur la grande région avec des abonnements incitatifs et une politique de petits prix sur internet (les « bons plans TERribles » ou les "petits prix malins")

Etre solidaire, c’est être aux côtés des associations qui confortent le lien social et rendent notre société plus humaine et plus fraternelle. Nous n’avons jamais eu autant besoin des associations. C’est aussi grâce à elles que nous construirons la grande région que  nous voulons. C’est pourquoi je veux soutenir l’emploi associatif par l’accompagnement à la création et à la consolidation de 6 000 emplois d’utilité sociale, dans le prolongement des emplois tremplins expérimentés en Franche-Comté et des emplois d’avenir portés par le gouvernement.


Etre solidaire, c’est faire confiance à la jeunesse. Orientation, formation, insertion dans le monde du travail, émancipation sociale, autonomie financière, indépendance résidentielle… les jeunes d’aujourd’hui sont bien souvent confrontés à un véritable casse-tête ! Ils doivent pouvoir compter sur leur Grande Région pour passer ce cap et faire les bons choix. La Jeunesse est clairement notre priorité. La preuve : nous leurs consacrons près de 50 % de notre budget, de leur entrée au lycée jusqu’à leur accès à un emploi stable. Une jeunesse qui a un temps d’avance, c’est une jeunesse qui fait et assume ses choix. Avec toutes les cartes en main pour décider de son avenir et dessiner le monde de demain. Meilleure carte de visite dans la vie : l’éducation et le diplôme. Nous devons offrir des conditions optimales d’apprentissage dans les lycées généraux, les lycées agricoles, les lycées technologiques et professionnels. C’est pourquoi je veux construire le lycée de demain : moderne, connecté, accessible à tous et économe en énergie. Tout comme je veux mener une véritable bataille contre le décrochage scolaire.


Enfin, être solidaire, c’est lutter contre les inégalités territoriales. Car il n’est de développement durable que s’il est équitable. Rural, urbain ou périphérique, campagne ou montagne, tout territoire a un avenir. La Bourgogne Franche-Comté que nous voulons construire pour 2021 sera plus forte et plus juste : aucun territoire ne doit se sentir délaissé ou relégué. L’avenir de notre Grande Région ? Un développement différencié qui bénéficie à tous les territoires. Nous devrons concentrer nos efforts sur les territoires les plus fragiles, là où les besoins sont les plus importants et nécessitent une mobilisation accrue. C'est notamment le cas sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville où la Grande Région doit être encore plus présente, et où les services publics doivent jouer pleinement leur rôle.

La Bourgogne Franche-Comté, c’est aussi d'importants espaces ruraux : leurs besoins sont particuliers, nos réponses seront spécifiques. Il s'agit de promouvoir de nouvelles ruralités qu'il faut considérer comme des lieux d'innovation à part entière. Quant aux espaces de montagne de la Grande Région, ils feront évidemment l'objet d'une politique dédiée.

Sur tous ces territoires, je veux conforter les services publics, en développant par exemple les maisons de services publics et les maisons de services au public, tout comme je veux faciliter l’accès à la santé, en continuant à développer les maisons de santé, là où la Franche-Comté et la Bourgogne ont été pionnières en la matière.

Pas d’égalité d’accès aux services sans mobilité. C’est pourquoi je veux garantir la mobilité partout et pour tous en développant l’intermodalité et la mise en place d'une carte régionale des transports.


4. ACCELERER LA TRANSITION ECOLOGIQUE


Chacun le ressent. Notre mode de développement a touché ses limites : changement climatique, raréfaction des ressources en énergie et matières premières, insécurité industrielle, gaspillages, dégradation de la qualité des eaux et des sols, disparition d’espèces animales et végétales. Le constat est préoccupant et alarmant. Une seule solution : nos sociétés doivent se réinventer et redevenir responsables. 

L’expérience le montre : des initiatives naissent au cœur de nos territoires. Des pionniers des secteurs économiques et sociaux agissent au quotidien et montrent le chemin : ils rénovent l’habitat, valorisent les ressources énergétiques locales, réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre, s’impliquent dans des circuits courts, mettent au point de nouveaux produits, redonnent vie aux déchets, covoiturent, protègent, valorisent et mettent en valeur le patrimoine naturel. Ces " Pionniers Ordinaires de la Transition Énergétique ", les "POTES", sont les vrais acteurs de la transition.

La transition énergétique a été une des politiques majeures de la mandature actuelle. Un dispositif complet d’aide et d’accompagnement encourage les opérations d’efficacité énergétique. Nous sommes tous concernés : particuliers, bailleurs sociaux, responsable du patrimoine et collectivités. Primé à plusieurs reprises au niveau national, le dispositif Effilogis pour l’efficacité énergétique des bâtiments est aujourd’hui l’armature du Plan Bâtiment durable régional. La Bourgogne Franche-Comté doit inventer un mode de développement adapté au 21ème siècle : écologique, maîtrisé, de qualité et pourvoyeur d’emplois locaux non délocalisables.

C’est pourquoi je veux favoriser les économies d’énergie grâce à la mise en place d’un service public de l’efficacité énergétique qui  généralise la norme BBC dans les logements et les bâtiments.

Je veux aussi investir massivement dans les énergies renouvelables pour devenir une région à énergie positive, qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme.

Et je veux enfin engager un plan anti-pollution et faire de la Bourgogne Franche-Comté une région zéro déchet.


Construire ensemble la grande région en faisant progresser la démocratie et en faisant de la culture le ferment du vivre ensemble, protéger et créer plus d’emplois, renforcer les solidarités sociales et territoriales, aller plus vite et plus loin sur l’écologie… Tels sont les défis que je vous propose de porter avec moi dans les semaines qui viennent pour partager au plus grand nombre la Bourgogne Franche-Comté que  nous voulons pour 2021.

Face aux incohérences de la droite qui promet toujours plus tout en imposant 150 milliards d’économies supplémentaires, et face à l’absence totale de propositions du Front national en dehors de son opposition xénophobe à l’accueil de réfugiés de guerre, la gauche a fait la preuve de sa capacité à bien gérer les deux régions. Nous avons pris un temps d’avance en préfigurant la grande région, et nous proposons un projet cohérent avec ses valeurs de solidarité et de développement.


Voilà en quelques mots l’essentiel de notre projet.
Comme je vous l’ai dit en commençant, c’est maintenant que tout commence vraiment.
Je compte donc sur votre mobilisation pour les prochaines étapes de la campagne.

Dès ce midi, comme nous l’avons fait avec l’ensemble des colistiers samedi dernier dans les rues de Dijon, nous devons investir les rues de Besançon pour faire partager les premiers messages de notre projet grâce au tract de campagne qui est à votre disposition. Je laisserai le soin dans quelques instants à Luc Bardi de nous préciser ce qu’il vous propose exactement.

A partir du 9 novembre et jusqu'aux élections, je multiplierai les déplacements de terrain et réunions publiques dans toute la grande région (le 12 novembre dans le territoire de Belfort, le 13 novembre en Haute Saône, le 16 novembre dans l’Yonne, le 20 novembre en côte d’or, le 24 novembre dans la Nièvre, le 25 novembre dans le jura, le 26 novembre dans le Doubs, et le 27 novembre en Saône et Loire). Je vous rappelle que chaque fédération est responsable de l'organisation de la réunion publique et du déplacement qui précède sur son territoire.
 
A partir de la mi-novembre, le journal de campagne qui reprendra l’essentiel de nos propositions sera disponible pour être diffusé à toutes les portes et dans toutes les boîtes aux lettres. Nous lancerons aussi à ce moment une vaste campagne de contacts téléphoniques ciblés là où nous avons à reconquérir des électeurs.

Je souhaite que nous soyions également présents pour des opérations « Tous sur le pont » ciblées :
 
Tous sur le pont en sorties d'usines le 19 novembre (tract emploi)
 
Tous sur le pont dans les TER le 23 novembre dès 7h30 (tract mobilités)
 
Tous sur le pont dans les quartiers le 28  novembre (tract quartiers)
 
Tous sur le pont dans les campus le 30  novembre (tract jeunesse)

Enfin, je vous donne rendez-vous pour nos derniers meetings avant le premier tour le 30 novembre à Besançon et le 3 décembre à Dijon.
J’ai la conviction que nous pouvons gagner cette élection. Je compte sur vous !

 

MARIEGUITEPROJET3.jpg
MARIEGUITEPROJET4.jpg