Saône et Loire économie

Master 2 de droit rural à Mâcon - La rentrée officielle a eu lieu

Master 2 de droit rural à Mâcon -  La rentrée officielle a eu lieu

Le 23 octobre, le Master 2 de Droit rural faisait sa rentrée solennelle à Mâcon, dans les locaux du site universitaire. Retour sur un événement qui consacre la dynamique qui accompagne cette discipline dans notre région.

La rentrée solennelle était décalée de la rentrée universitaire, laquelle a eu lieu, normalement et dans la discretion, le 7 septembre dernier. Mais elle était l’occasion de lancer officiellement le Master 2 de droit rural sur le site universitaire de Mâcon et de saluer ainsi l’aboutissement de l’important investissement conduit notamment par Hubert Bosse-Platière, professeur de droit à l’Université de Bourgogne.

Pour les élus de Mâcon, représentés par Florence Batard, conseillère municipale siégeant à la Camval, « cette installation à Mâcon conforte la dynamique résultant de la conjugaison de plusieurs volontés, dont celle de l’équipe municipale de faire de la ville un pôle universitaire affirmé ». Elle se félicitait aussi de la prochaine rentrée du Diplôme universitaire "Conduite stratégique de l'exploitation vitivinicole" mis en place par l'Institut universitaire de la Vigne et du Vin de l’Université de Bourgogne, en partenariat avec le lycée de Mâcon-Davayé et qui ouvre, quant à lui, en ce mois de novembre 2015.

Une réponse à des attentes

Au total, quarante-quatre demandes d’inscription ont été enregistrées par les services de l’Université de Bourgogne, et seuls 17 candidats ont été retenus. Tous sont issus du monde professionnel ou récemment insérés dans le monde professionnel et suivent leur formation en continue ou par alternance dans les locaux du site universitaire de Mâcon. Tous ont trouvé un contrat de professionnalisation.

Hubert Bosse-Platière ne cachait pas sa satisfaction de voir ce projet aboutir, lui qui, par ailleurs président des sections Bourgogne Franche-Comté de l’Association française de droit rural (AFDR), connaît parfaitement les acteurs locaux exerçant le droit rural, mais aussi et surtout les attentes et les besoins en formation. « Il y a des besoins importants de formation initiale et de formation continue », rappelait-il égrenant les attentes exprimées tant par les notaires, les avocats, ou encore les centres de gestion…

Pour l’heure, rappelait Vincent Thomas, doyen de la faculté de droit, alors qu’un quart des diplômes de l’Université de Bourgogne sont dispensés dans le cadre de la formation continue, ses responsables mettent en avant la formidable voie professionnelle d’insertion que constitue la formation par alternance. Et ce dernier de féliciter Hubert Bosse-Platière d’avoir su « créer une synergie incroyable, ici à Mâcon, où toutes les énergies ont été mobilisées ». On pense en particulier à l’investissement d’Eric Braillon, avocat à Mâcon, également impliqué au sein de l’AFDR, mais aussi de David Reboul, directeur de l’Association de gestion et de comptabilité AS 71 et responsable de ce dossier au sein du réseau national des AGC AS.

« Le droit rural est un droit mouvant, en évolution et en mutation permanentes », mettait en exergue le responsable du Master, rappelant que ce volet du droit privé inclut le droit de la vigne et du vin, mais aussi le droit environnemental, celui de l’espace rural ou encore le droit des marchés… « A Mâcon, c’est l’ensemble de ces matières que les étudiants vont découvrir. Mais nous avons aussi le souci de nous ouvrir au monde professionnel et ces journées du vendredi sont ouvertes à tous ceux qui souhaitent aussi se perfectionner dans tel ou tel domaine de compétences ».

Nicolas Durand