Opinion

Réforme territoriale de l’Etat en région : Les personnels des DRAC de Bourgogne et Franche Comté réunis à DOLE

Communiqué de la CGT

 

Le Ministère de la CULTURE en Bourgogne et en Franche Comté, c’est 165 agents des DRAC (Direction régionale des Affaires Culturelles) répartis sur différents lieux et activités : musées, archéologie, archéologie préventive, archives, monuments historiques … auxquels s'ajoutent les personnels des musées de France, des écoles nationales d'Art ou d'établissements publics sous la tutelle du Ministère de la Culture, comme l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) qui regroupe environ 110 agents basés à Besançon, à Passy (89) et à Dijon.

La CGT a réuni ces personnels à DOLE, le 9 novembre dernier, en présence de Valérie RENAULT, responsable nationale de la CGT-CULTURE, de Dominique GALLET responsable régionale CGT Bourgogne et Michel FAIVRE-PICON, responsable régional CGT Franche Comté.
La réforme territoriale avec la fusion des régions, et donc aussi la fusion des services de l’Etat en région, avec la loi Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe), c’est pour la CGT un énième épisode du désengagement de l’Etat qui apporte encore plus de craintes pour la Culture en France.
Cette rencontre a permis aux personnels de s'informer et de partager leurs inquiétudes et leurs propositions quant à l'avenir du Service Public de la Culture dans le cadre de la très prochaine fusion des régions Bourgogne et Franche Comté.
A l'occasion de cette rencontre, les agents présents ont dénoncé l'opacité entourant une réforme menée avec rapidité, mais aussi avec brutalité.
Les Administrations, interrogées par leurs représentants syndicaux, à l'occasion des réunions des représentants du personnel (Comités techniques), ne donnent que des réponses laconiques. Les instances syndicales régionales et nationales n'ont eu droit qu'à des réunions d'information en lieu et place du dialogue pour une construction partagée promis par le 1er Ministre.
En effet, rien ne leur a été dit sur l'avenir des missions de Service Public, rien non plus sur l'avenir des personnels dont les postes de travail vont être transférés dans la future capitale régionale. A moins de deux mois de la mise en place de la « réforme », les personnels n'ont reçu aucune information sur les micro-organigrammes qui doivent régir l'organisation de leurs services !