Chalon sur Saône

Une cabale contre l'ouverture du Happy Café à Chalon sur Saône ?

Une cabale contre l'ouverture du Happy Café à Chalon sur Saône ?

Les gérants du Happy Café qui devait ouvrir pour Chalon dans la Rue 2015 attendent toujours le feu vert de la mairie de Chalon sur Saône... Après avoir dépensé 60 000 euros, ils crient leur colère.

Antoine Renda, le co-gérant aux côtés de Célina Nedjma du Happy Café est en colère. Il ne comprend plus l'acharnement qui pèse contre l'ouverture de son établissement qui était programmée à l'occasion de Chalon dans la rue en juillet dernier. Installé dans les anciens locaux du Stock Américain Place de l'Hôtel de ville, tous les travaux ont été entrepris. Pas moins de 60 000 euros de travaux ont été entrepris pour l'ouverture de ce petit établissement d'une cinquantaine de mètre carrés et de moins de 50 places. "On a tout fait y compris des toilettes handicapés, une alarme incendie, un bouton d'appel extérieur... bien au-delà que la plupart des établissements de ce type à Chalon sur Saône" dénonce en colère Antoine Renda, qui porte là sa première affaire. "On a mis toutes nos économies pour cette aventure avec Célina, on crée nos propres emplois avec l'ambition de créer 4 autres emplois et on nous met des bâtons dans les roues". 

Le "On", Antoine Renda pointe du doigt la ville de Chalon. "On s'est présenté à deux reprises les jeudi matin au rendez-vous du maire, nous étions les premiers. Et nous n'avons même pas été reçus. On n'en connait même pas les raisons. Ca fait des mois et des mois qu'on nous dit que le dossier est dans les tuyaux". Ce mardi, Antoine Renda était informé que son dossier allait reprendre 5 mois d'instruction. "Mais pourquoi faire ?" dénonce le co-gérant. "On nous a repoussé dans un premier temps d'un mois à cause de la couleur de la porte. Les travaux ont été faits. Puis on nous a demandé de réfléchir à un accès handicapé dans l'arrière du bâtiment. On a fait la démonstration bail à l'appui que nous n'étions pas locataire de l'arrière de la boutique, le propriétaire a même obstrué totalement l'accès afin de marquer les choses. Les sapeurs pompiers nous ont délivré la conformité afin de bénéficier d'une dérogation comme tous les autres établissements de la Place de l'Hôtel de ville pour l'accès aux personnes en mobilité réduite. On a fait appel à un architecte pour que tout soit en conformité compte tenu que c'est un secteur classé. Rien n'a été cassé dans la partie que nous occupons... mais alors que faut-il de plus ?". 

"On paye 2500 euros par mois de location et le RSI tombe désormais alors que nous n'exploitons pas notre affaire. Si on additionne désormais les choses, ce sont quelques 300 000 euros de perdus" précise Antoine Renda qui ne comprend plus cet "acharnement administratif". "Je ne vois pas ce qui nous est reproché. On est en règle alors qu'on nous dise clairement de quoi il s'agit". Contactée par info-chalon.com, la ville de Chalon s'est contentée de préciser "que le dossier est en cours d'instruction". La prochaine commission municipale se réunit le 7 décembre. En espérant que ce soit la bonne pour le couple de gérants. 

Laurent Guillaumé