Opinion

Veut-on tuer la vie associative ?

Veut-on tuer la vie associative ?

La vie associative ne peut vivre que si des bénévoles donnent de leur temps et parfois même de leur argent pour que cette vie en société puisse apporter ce fameux « lien social », souvent utilisé par le monde politique dans son discours pour plaire à tout le monde.

Mais la vie d’une association, même si elle est soutenue par la communauté grâce à des subventions, passe aussi par une certaine compréhension de la Collectivité au regard des actions qu’elles entreprennent pour donner à la Cité, avec un grand « C », cette nécessité du mieux vivre ensemble.
Aujourd’hui samedi 5 décembre 2015, Journée mondiale du bénévolat, il est des décisions incompréhensibles qui ne peuvent que décourager fortement ces bénévoles qui font que la Cité à une âme.
Rien de plus agaçant de voir tomber au dernier moment une note administrative qui n’a pas de sens, surtout inapplicable par l’association qui se casse la tête pour mettre en place une activité afin de financer ses activités, dans l’esprit de ne pas surcharger le poste subvention d’une communauté, et ce dans le contexte actuel pour celles des ces associations qui bénéficient d’une subvention. Ou encore comme d’autres qui ne font appel à aucun fonds publics parce que leurs activités « réfléchies » permettent de couvrir leur budget de fonctionnement. Cela s’appelle être responsable dans la Cité.
Quand s’ajoute une décision d’interdiction de pose de panneaux directionnels sur le matériel du domaine public, permettant ainsi de mieux communiquer sur le lieu ou se déroule la manifestation, reconnue comme la plus importante de la commune, alors que pour d’autres manifestations temporaires et commerciales des panneaux directionnels sont posés sur le domaine public ( pour exemple la photo)
Deux faits qui se sont produits en une semaine pour la même association. Peut-être veut-on tuer la vie associative ou cette association ? Peut-être que le mot « dérogation » est moins connu que le mot « passe-droit » ? Pas facile pour les associations, d’autant que les bénévoles se lassent et que les volontaires ne sont pas légion parmi des membres de plus en plus exigeant.
JCR