Opinion de droite

Pour le maire de Chalon "si tu veux la paix, prépare la guerre"…

Pour le maire de Chalon "si tu veux la paix, prépare la guerre"…

Il dénonce la position de Christophe Sirugue qui s'oppose à la déchéance de nationalité et à la prolongation de l'état d'urgence, à travers un communiqué.

Communiqué de Gilles Platret
Maire de Chalon-sur-Saône
Mercredi 23 décembre 2015


La France est en guerre. Le nier serait une offense à la réalité d'une situation de tension extrême, que les attentats de janvier et de novembre ont illustrée dans le sang, mais dont la réalité se prolongera tant que les ferments de la violence contre notre pays la France ne seront pas déracinés en profondeur.
 
Face à cette situation qui nous menace collectivement, que constate-t-on ?
 
Alors que chacun devrait faire preuve d'un zèle patriotique dans la lutte contre l'islamisme, par tous les moyens légaux, la majorité socialiste se déchire sur la mesure, pourtant évidente, de déchoir de la nationalité française des binationaux qui se sont rendus coupables de terrorisme.
 
Or, j'apprends ce soir avec stupeur que Monsieur Sirugue s'oppose à la déchéance de nationalité et à la prolongation de l'état d'urgence par, affirme-t-il, "conviction personnelle profonde".
 
Quelle est donc cette "conviction personnelle" quand c'est la sécurité de nos concitoyens qui est en cause ? Quand c'est la liberté d'un peuple que nos ennemis entendent bâillonner ? Comment Monsieur Sirugue croit-il donc qu'on mène la guerre ? Avec des déclarations d'intention et son petit quant-à-soi ?
 
Je considère pour ma part, qu'un Français, détenant par ailleurs une autre nationalité, n'est plus digne de demeurer français s'il se rend coupable d'un acte de terrorisme sur le sol national. 
 
C'est le bon sens qui l'impose. Et c'est l'intérêt national.
 
Monsieur Sirugue me fait penser à ces élus de l'Entre-deux-Guerres qui considéraient que la meilleure arme contre la montée du nazisme consistait à proclamer benoîtement qu'on aimait par-dessus tout la paix.
 
La France a vu ce que de telles théories ont donné en 1940.
 
Il est donc temps de sortir de la poussière le vieil adage qui n'a pas pris une ride : "Si tu veux la paix, prépare la guerre" !