Chalon sur Saône
Aude Henneville à Chalon le 29 janvier, ça va pétiller !
Publié le 11 Janvier 2016 à 22h15
La circonstance brillera entre autres par son unicité. Le jeudi 29 janvier à 20h30 à la salle Marcel-Sembat un triptyque verra à Chalon-sur-Saône se coaliser une seule fois Aude Henneville, Stephan Rizon et Fergessen. Ils ont tous un point commun, en dehors de leurs prédispositions vocales : le passage à l’émission télévisée The Voice où ils ont connu des fortunes diverses. Aude est la première à saisir le bâton de parole.
Dotée d’une voix forte qui la caractérise grandement, la jeune femme balaie un large répertoire allant du folk au gospel en passant par les sonorités bluesy, West Coast. Finaliste de la première édition de The Voice en 2012 dans l’équipe de Louis Bertignac, ceci lui procurera une intégration dans le Voice Tour (dix-huit prestations dans les Zénith français). L’année d’après la spirale positive poursuit sa montée en cadence : Aude assure la première partie du groupe corse I Muvrini, accouche d’un EP cinq titres, conquiert les mentions spéciales du jury pour le prix Charles Trenet à Narbonne. Plus près de nous, en 2014, la charge-t-on de mettre en orbite au cours de plus de quatre-vingts dates le public venu ovationner ses idoles des années 80. Elle ira de surcroît chanter en Chine à la faveur de plusieurs concerts. A trente-quatre ans sa carte de visite plaide pour elle. En attendant la suite des événements…
Cabrel et The Voice symbolisent-ils vos deux zones d’envol exclusives, sont-ils les deux souvenirs marquants de votre carrière ?
«Je ne sais pas si on peut vraiment parler de carrière à ce niveau-là. Ca ne fait que dix ans que je fais de la musique, et j’ai encore bien les pieds sur terre. Je connais la difficulté des choses, et la difficulté dans le milieu musical. Cabrel, effectivement, ça a été le déclic quand j’ai fait les rencontres d’Astaffort en 2005, parce que j’ai mis trois mois à m’en remettre, et je me suis dis : c’est ça que j’ai vraiment envie de faire. Ca me plaît dans la vie d’écrire des chansons, chanter, c’est un métier excitant. Ensuite j’ai fait beaucoup de choses entre Cabrel et The Voice. Donc entre 2005 et 2012 j’ai fait un conte musical pour enfants, j’ai écrit pour des interprètes, pour moi-même, j’ai passé beaucoup de temps en studio à enregistrer. Et puis après, évidemment The Voice m’a permis d’avoir une superbe visibilité et de mettre un pied à l’extérieur, parce que j’avais un vrai métier avant, je dis souvent ça. Je ne rêvais que d’une chose, c’était de quitter ce beau métier de souffleuse de verre que j’avais choisi, pour me consacrer à la musique. »
Auteur-compositeur-interprète, avez-vous toutes les cartes requises pour vous affirmer à la face du monde ?
«Bien sûr, je suis auteur-compositeur-interprète, et c’est quelque chose que j’essaie de revendiquer, car ce n’est vraiment pas facile, et c’est d’autant plus difficile d’imposer son style et ses chansons. Oui, j’ai ces cartes en main, j’espère que ça va continuer. Je vous avouerais que j’ai la trouille de la feuille blanche, j’ai envie d’écrire plein de choses, mais je n’arrive pas à les mettre en place. J’espère que l’album n°2 sera à la hauteur du n°1, qui lui me plaît vraiment beaucoup et me correspond à 200%. Beaucoup de personnes dans mon entourage me poussent à écrire et composer tous les jours, mais je n’y parviens pas. Je pense qu’il faut être très triste pour composer, et en ce moment je vis la musique, donc je suis très heureuse, à partir de là c’est difficile d’écrire. Je ne sais pas, il sortira dans un an, dans deux ans au maximum. « A part ça tout va bien », le premier est sorti il n’y a qu’un an, j’ai encore envie de le voir se développer. »
Le fait de recouvrir d’influences nord-américaines les textes de vos chansons s’apparente-t-il à quelque chose de profondément ancré en vous, d’indissociable ?
« Je ne sais pas d’où je sors ça, parce que je suis originaire de Normandie, mes parents sont Normands, j’ai été élevée en région parisienne, j’ai passé une partie de mon enfance à Bagdad, donc du coup rien à voir. J’ignore d’où sortent ces influences. Ce que je sais, c’est que cette musique-là, cette musique anglo-saxonne, folk, un peu country, un peu cow-boy, c’est quelque chose qui me parle et évoque des émotions chez moi. Voilà, c’est ce que je reproduis sur mon album. J’écoute les choses que j’écoutais il y a dix-vingt ans, mais j’ai un petit peu de mal à passer à la nouvelle chanson, la chanson actuelle en tout cas.»
Votre premier album a t-il été bien perçu par le public ?
« Franchement, un très bel accueil. Les gens qui me connaissent ont suivi mon parcours, ont suivi mes chansons, mon évolution, mais ceux qui me découvrent sont agréablement surpris, en fait. « Ah oui, tu écris tes chansons, tu composes, c’est toi qui as fait ça ? », ben…oui ! »
Comment va se dérouler la cohabitation sur scène avec Fergessen et Stephan Rizon ?
« Là, on va se découvrir. J’ai déjà vu Fergessen en concert, j’ai déjà eu l’occasion d’entendre à plusieurs reprises ce que faisait Stephan Rizon, mais nous n’avons jamais partagé de scène. Je suis restée en contact avec Stephan depuis l’émission The Voice. On va apprendre à se connaître davantage, ce sera une découverte pour chacun d’entre nous. Il n’y a qu’à Chalon que l’on va être tous les trois sur scène, il s’agit d’une date isolée pour une occasion particulière. On a tous des projets à vendre, des CD…et montrer ce que l’on sait faire. Si on pouvait arriver à se retrouver sur une chanson pour clore le spectacle, ce serait génial. C’est Anim’ 15 qui produit le concert. »
Rêvez-vous du jour où vous chanterez seule, avec quelqu’un en première partie ?
« J’aimerais, oui, il faudrait être fou pour dire le contraire ! »
De quelle(s) vedette(s) de la chanson française aimeriez-vous emboîter le pas ?
« J’évoque souvent Cabrel, il n’y a pas que lui qui m’inspire, mais c’est principalement lui. J’ai été élevée au Cabrel, au Goldman, au Maxime Le Forestier, Souchon,Voulzy…qui restent dans cette même lignée des artistes des années 80. Après, je vous avouerais que pour la nouvelle variété, je sèche totalement !»
Nourrissez-vous un, ou des projets ?
« Je souhaiterais en faire plusieurs. Je suis en train de réaliser plusieurs choses à la fois, mais je me consacre essentiellement à mon album « A part ça tout va bien ». Pour l’instant c’est vraiment ma priorité.»
Admettez-vous l’amour inconditionnel des fans à votre égard, ou avez-vous le sentiment de devoir les séduire à chaque fois ?
« J’ai parfois du mal à le comprendre. C’est vrai, j’ai des fans, pour ma part je n’ai jamais été fan, je ne connais pas cet enthousiasme d’aller faire toutes les tournées. Pour moi, dès que j’ai vu un artiste sur scène, ça me suffit. J’ai une espèce de communauté, des gens qui me suivent à chaque concert et sont présents tout le temps. Je n’ai plus besoin de séduire, ils sont déjà conquis. C’est quelque chose que j’ai du mal à capter, mais que j’apprécie évidemment. Et puis après, pour les personnes qui me découvrent, il faut se battre au quotidien pour imposer son style, son univers, parce que ce n’est pas parce que l’on a fait une émission de télé qui a été regardée par des millions de personnes, que l’on est tout de suite en haut de l’échelle. Surtout vu la conjoncture actuelle et la difficulté de faire ce métier. »
Renseignements/Réservations :
www.achalon.com Places assises, placement libre. Plein tarif : 25,00 euros, groupes, C.E. : 23,00 euros.
Crédit photo : François Darmigny Michel Poiriault
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