Grand Chalon

"Depuis 15 jours, c'est plus de transports pour plus de grands chalonnais" insiste Eric Mermet

"Depuis 15 jours, c'est plus de transports  pour plus de grands chalonnais" insiste Eric Mermet

Le Vice-Président du Grand Chalon en charge de la mobilité est monté une nouvelle fois au créneau. 15 jours après le lancement du transport à la demande sur une autre partie du réseau Zoom, il réaffirme l'utilité du dispositif.

Alors que la mobilisation contre les aménagements du réseau de bus notamment sur la partie sud de l'agglomération, Eric Mermet est remonté au créneau. L'occasion pour le Vice-Président de dénoncer les méconnaissances du nouveau dispositif et la "mésinformation" ambiante qui règne. "Les premiers résultats sont là sur le réseau de bus avec une part de plus en plus importante d'actifs en terme d'usagers. Oui, ils s'en saisissent davantage. Globalement la satisfaction est au rendez-vous même si tout n'est pas encore parfait" a insisté Eric Mermet. 

"Sur le secteur nord, les résultats sont sans appels avec une fréquentation en hausse de 50 % notamment sur le Déclic 11 et 12 avec le principe de rabattement sur la ligne 1 du réseau. Cela répond à une vraie demande. La démonstration en est faite".  "Sur la zone sud, nous sommes en croissance régulière et sur le Déclic 25 à savoir Lux-Sevrey, nous sommes à plus de 100 réservations quotidiennes. A 50 %, ce sont des actifs qui travaillent chez Amazon, Daunat ou au CHS de Sevrey. Ils ont saisi l'opportunité du dispositif mis en place depuis la rentrée de janvier". 

"Oui il y a une perturbation dans les habitudes"

Conscient que les habitudes sont en cours de changement, Eric Mermet insiste sur le fait "que depuis 15 jours, nos services apportent des réponses quotidiennement aux sollicitations, alors que la moitié des difficultés touchent le scolaire. La difficulté réside aujourd'hui dans ces établissements scolaires qui ont des horaires atypiques par rapport aux autres mais on y travaille, ou encore des problématiques liées à des imprévus. Nous avons des rencontres programmées pour gérer ces situations là". 

"Oui il y a des problèmes qui remontent mais qui sont traités au fil de l'eau et au final il n'y en a pas tant que cela" répète le Vice-Président en charge de la mobilité. "Le Grand Chalon est ouvert et nous avons d'ores et déjà reçus beaucoup de mondes afin de trouver les solutions adéquates". 

Le comité de suivi sera mis en place le 26 janvier prochain au sein de l'hôtel d'agglomération et sera composé d'usagers et d'élus.

Un réseau qui se veut en adaptation permanente

Eric Mermet réinsiste à nouveau sur l'importance de prendre en considératon "la raréfaction de l'argent public et l'obligation de s'adapter. On ne peut plus faire autrement. Les bus ne peuvent circuler à vide. Personne ne le comprend et à juste titre. Mais si demain la demande évolue, le réseau évoluera avec. On affinera au fur et à mesure du déploiement de la billetique et des besoins. On est en adaptation permanente". 

"Il faut mettre fin à l'irrationnel"

Eric Mermet s'est voulu très clair, demandant aux uns et aux autres, " de mettre fin à des comportements irrationnels alors qu'une grande partie des gens qui viennent avec une difficulté trouvent une solution". Quant aux accusations formulées par l'ancien Vice-Président en charge des transports, Jean-Noël Despocq, "elle est plutôt malvenue de la part de quelqu'un qui a instauré le Flash avec les répercussions que l'on connaît". Sur les accusations de clientèlisme qui porteraient sur la ligne 4, "on ne regarde la situation que sur la loupe de Crissey. Ce réseau était saturé à certains horaires et je ne suis pas sûr que les communes d'Allerey sur Saôn ou Gergy considèrent le service comme du clientélisme".

Laurent Guillaumé