Grand Chalon

"L'agglomération du Grand Chalon ne doit pas être un lieu de confrontation politique stérile"

"L'agglomération du Grand Chalon ne doit pas être un lieu de confrontation politique stérile"

15 ans quasi que le Grand Chalon est né. Le temps est loin de 2001 avec les 28 premières communes et les 10 compétences exercées. Sébastien Martin, Président du Grand Chalon a adressé ses voeux aux corps constitués.

En présence d'André Accary - Président du Conseil Départemental de Saône et Loire et du Sous-Préfet de l'arrondissement de Chalon sur Saône, Sébastien Martin, Président de l'agglomération a adressé ses voeux aux corps constitués. Le Président de l'agglomération a retracé le chemin parcouru par l'agglomération depuis 2001 où l'intercommunalité est passée de 10 compétences et 28 communes à bientôt 50 communes en 2017 avec quelques 22 compétences. "L'agglomération ne doit pas être un  lieu de confrontation politique stérile ni une super commune" a insisté le Président, rappelant l'importance de projets sur un territoire commun. 

107 projets sur 36 communes ont ainsi été co-financés par une dotation aux communes de 1,8 million d'euros. Enveloppe qui aura permis la réalisation de 6,5 millions d'euros de travaux, notamment par des entreprises du bassin local. "Notre responsabilité est d'aller de l'avant et au bout des réformes même si je peux comprendre certaines inquiétudes". 

Développement économique, petite-enfance, habitat, Sébastien Martin a réinsisté sur le cap fixé par le Grand Chalon mais également sur les grands chantiers et notamment celui de l'Espace des Arts avec l'intervention d'un architecte Belge, "l'occasion d'un architecture audacieuse et une réappropriation du parvis de l'Espace des Arts". 

Une structure politisée ? 

En 2016 dans le cadre des débats nationaux notamment au sein de Les Républicains, Sébastien Martin a confié qu'il allait les suivre avec intérêt, "tout en restant toujours au Grand Chalon". "Les réflexions gauloises de s'opposer les uns aux autres n'ont pas leurs places. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai refusé d'instaurer un groupe majoritaire. Une demande d'ouverture au sein du bureau communautaire m'a été formulée, j'ai répondrai mais pas dans l'esprit de partager des places mais dans celui du partage d'une même vision pour notre territoire et l'accord ou non sur le sens des priorités à donner". "Il nous faut être dans un esprit  de confiance et se dresser contre ceux qui instillent la peur et le doute". 

Laurent Guillaumé