Chalon sur Saône

Stephan Rizon, 1er lauréat de The Voice, tentera de mettre le public chalonnais dans sa poche le 29 janvier

Stephan Rizon, 1er lauréat de The Voice, tentera de mettre le public chalonnais dans sa poche le 29 janvier

2012 a été l’année de la consécration pour Stephan Rizon, le jeune homme raflant au nez et à la barbe de ses concurrents le tout premier sceptre de l’émission télévisée « The Voice, la plus belle voix » sur TF1. Le vendredi 29 janvier à 20h30 Stephan fera montre de ses qualités vocales à qui voudra bien l’entendre en la salle Marcel-Sembat de Chalon-sur-Saône, pendant une soirée qui comptera aussi sur le concours d’Aude Henneville et Fergessen pour que fleurisse le mélange des genres.

En 2016 Stephan Rizon lira sur son compteur neuf années de carrière, caractérisée par quelques faits d‘armes glorieux  lui faisant obtenir en 2007 à Périgueux les prix du jury et du public à la faveur du concours national de chant «la Truffe d’argent ». Le Zénith de Rouen, le Palais omnisports de Paris-Bercy, liste non exhaustive par la force des choses, se seront mis également à l’écoute d’un artiste ralliant sur son nom la pop, la soul, le blues. Ce qui ne l’a pas empêché de transgresser sa ligne de conduite, l’exception confirmant la règle, pour son EP de six titres sorti en 2011, aux résonances rock. A quelques jours de sa venue dans la cité de Niépce, Stephan effectue un tour d’horizon en notre compagnie.

Après avoir été repéré par Francis Cabrel, puis lui avoir donné raison consécutivement aux 25èmes Rencontres d’Astaffort, que vous avez remportées en 2007, c’était plutôt un début en fanfare, non ?

« Absolument, et je trouve ce début plutôt dans les clous, parce qu’il me semble que c’est bien de commencer avec un léger recul, au milieu d’auteurs, compositeurs et interprètes, et surtout avec le parrainage de Francis, qui est quelqu’un d’adorable et un grand artiste, un pilier de la chanson française. »

 Le fait d’être sorti vainqueur de la 1ère saison de The Voice en 2012 a-t-il eu autant de répercussions que vous l’escomptiez ?

« Il y a eu la possibilité de produire un premier album (« From Mars with Love ») dont j’ai été majoritairement auteur, compositeur et interprète, de beaux concerts. En ce qui concerne les chiffres de ventes, je dois en être aux alentours de 40.000 exemplaires, donc c’est très, très loin des très grosses ventes que l’on connaît chez d’autres artistes. Néanmoins ça m’a permis de faire des dates, ça me permet aussi d’en vivre, et de continuer à travailler sur un deuxième projet, un projet de spectacle, etc. Donc c’est ça en fait pour moi ce qui compte le plus : vivre de mon métier. » 

Vous chanterez le vendredi 29 janvier à Chalon-sur-Saône, sur la terre natale de Florent Pagny, avec qui vous avez fait équipe lors de The Voice. Est-ce un signe du destin, y a-t-il une émotion particulière ?

«C’est marrant, je ne le savais pas, vous me l’apprenez ! Je trouve franchement que c’est super, j’aurai un petit clin d’œil pour lui, et qui sait, peut-être sera-t-il dans la salle ? Bien évidemment je suis resté en contact avec lui, il en a d’ailleurs parlé il n’y a pas longtemps sur D8. On s’envoie des textos assez fréquemment, chacun prend des nouvelles de l’autre. Je suis son actu, je le tiens au courant de la mienne, on a des rapports qui sont très cordiaux. Florent est quelqu’un de bienveillant. »

 Vous y serez avec Aude Henneville et Fergessen. Que ressentez-vous d’ores et déjà, et comment évoluerez-vous ?

« Ce que je ressens, c’est beaucoup de bonheur, car j’aime beaucoup  Aude, c’était l’une des finalistes de la saison 1 aux côtés de Louis Bertignac. Elle fait un très beau parcours, a sorti un album récemment, et Fergessen je les connais, notamment Michaëla la chanteuse du groupe, puisqu’elle était dans la session « Voix du sud » qui a suivi la mienne. Donc on se connaît, ça fait un petit peu une réunion de famille à laquelle va assister le public de Chalon. »

Aimeriez-vous suivre la trace de tel ou tel chanteur ?

« Il y a des chanteurs que j’aime beaucoup, pour parler uniquement des chanteurs français, il y a en particulier Nougaro. En tout cas, ce que je peux dire c’est que je ne veux pas projeter mon désir sur la carrière d’un autre. Ce que je souhaite, c’est pouvoir en vivre correctement, faire des albums dont je sois content, avoir un minimum de public, et faire ce chemin-là autant que possible. »

Avez-vous foi en l’avenir ?

« Oui, plutôt. Ce qui me fait garder la foi, c’est à chaque fois que je prends un stylo, que j’ai une idée, que j’arrive à la coucher sur papier, à en faire une chanson…l’espoir demeure. »

Parrain de l’association Planète autisme, qu’êtes-vous en mesure de dire à ce sujet ?

« J’ai rencontré Planète autisme il y a maintenant deux ans, deux ans et demi, puisqu’une des mamans appréciait ce que je faisais en tant que chanteur. J’ai rencontré les bénévoles à Agen, car c’est là qu’ils sont basés, ma ville natale, et nous avons des projets ensemble. J’espère qu’à un moment donné ma notoriété me permettra de leur rendre véritablement un coup de main, parce que c’est une cause que j’aime beaucoup. Dans mon prochain projet une chanson –« Like a star »- parle d’un enfant qui a une maladie, etc. C’est un sujet qui me touche énormément. » 

Quels sont vos projets ?

«J’avais un projet d’opéra rock « The Gospel Story » avec Jean Renard, et en parallèle j’écris toujours des chansons. J’ai également un autre projet de spectacle, je ne peux pas trop l’évoquer pour le moment car je n’en suis qu’aux balbutiements, mais une fois que ce sera bien monté je ne manquerai pas de vous tenir informé. On peut garder contact d’ailleurs. »

 

Renseignements/Réservations :

www.achalon.com Places assises, placement libre. Plein tarif : 25,00 euros, groupes, C.E. : 23,00 euros.

                                                                                                  Michel Poiriault