Saône et Loire

80 millions d'euros d'investissement pour l'OPAC Saône et Loire en 2016

80 millions d'euros d'investissement pour l'OPAC Saône et Loire en 2016

En investissant 80 millions d'euros cette année, l'OPAC de Saône-et-Loire va soutenir l'activité du bâtiment et des métiers qui s'y rattachent.

1968 : Le chiffre ou plutôt l'année est révolutionnaire. Mais 1968 c'est surtout le chiffre de l'année pour l'OPAC de Saône-et-Loire. 
Mercredi en fin de journée, à l'occasion de la cérémonie des vœux qui avait lieu à Mâcon, Dominique Lanoiselet, la présidente de l'office HLM a en effet annoncé qu'en cette année 2016 ce sont 1333 logements qui seront au total réhabilités et qu'à côté de cela, 635 logements neuf seront réceptionnés ou verront leur construction lancée. Le tout avec une enveloppe d'investissements de 80 millions d'euros.
Ce qui fait de l'OPAC le premier investisseur en Bourgogne du Sud. Cela répond à un objectif affirmé : «Faire face aux besoins en logements publics», a souligné Dominique Lanoiselet. Elle n'a pas manqué aussi d'affirmer la volonté de l'OPAC de Saône-et-Loire d'être un acteur de l'aménagement du territoire, en répondant aux nouveaux enjeux qu'ils soient énergétique, ou encore l'augmentation du vieillissement de la population qui impose des appartements toujours mieux adaptés pour renforcer et allonger le maintien à domicile.
«Nous devons adapter l'habitat à l'évolution de la société. Sans exclusion, puisque les personnes handicapées sont évidemment concernées par les défis de l'OPAC.
Avec un chiffre de 87% d'opinion positive, l'enquête de satisfaction menée par l'office HLM prouve que l'OPAC tient son rôle. Il sera toujours aussi affirmé en 2016 et même au-delà.
En effet, André Accary, président du conseil départemental, a réaffirmé sa conviction d'avoir une vision à long terme. «Préparons jusqu'en 2021. Il faut poser des jalons pour avoir une vision à long terme dont tout le monde a besoin», a-t-il lancé. Et d'ajouter : «Le «bien vivre» c'est une question importante et il est important qu'aucun territoire ne soit oublié. Car on a un territoire à la fois fragile et vaste. Partout nous avons des entreprises. Nous devons l'avoir à l'esprit. Et s'il est vrai que le département n'a plus la compétence économique, notre majorité a décidé de continuer à intervenir pour soutenir l'activité économique du département. On fera des économies là où c'est possible et nécessaire, avec des réorganisations. Mais on ne touchera pas à l'investissement, au-delà du rôle social de l'OPAC».

Alain BOLLERY

 

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